Midi Olympique

Castres, la parole à la défense

- N. Z.

C’est assez implacable : alors que les Grenoblois se sont faits pratiqueme­nt trois fois plus de passes que les Castrais, ces derniers ont logiquemen­t plaqué trois fois plus que les Isérois (lire ci-contre). Et comme souvent, à ce jeu, c’est l’équipe qui défend qui l’a emporté, jusqu’à inscrire le seul essai du match sur intercepti­on par Marc-Antoine Rallier dès la 3e minute. Le fruit d’une bonne analyse en amont, livrée par Christophe Urios : « Le jeu de Grenoble me fait penser à celui que nous pratiquion­s avec Oyonnax à l’époque. Nous nous appuyions sur une grosse paire de centres mais nous étions vite gênés quand nos adversaire­s nous coinçaient. D’expérience, je savais donc qu’en gagnant la ligne d’avantage en défense, nous pouvions embêter le FCG. » Voilà comment Taufa et consorts tombèrent sur un mur qui leur coupa en permanence les extérieurs et les frustra au moment de courir après un score rapidement lourd, au point de snober plusieurs tentatives de pénalité. « Elles étaient en bord de touche, donc plus difficiles à tenter, et on sentait qu’un essai aurait pu nous remettre dans la partie », défendait Alexandre. Sauf que celui-ci n’arriva jamais, malgré une nette domination en mêlée en fin de première période. Et comme Germain manqua l’unique occasion des Isérois de revenir à portée d’essai à dix minutes de la fin, difficile pour le promu d’espérer, qui plus est face à un champion déterminé à ne rien lâcher.

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