Une folle fin de match
Les dernières minutes de cette partie ont soulevé les coeurs. Les Toulonnais s’étaient rapprochés à un mètre de la ligne d’en-but du Racing 92, mais venaient de perdre leur duel de pick and go en commettant une faute au sol. Leur bonus défensif perdu, ce fut au tour des Franciliens de tenter d’aller chercher une bonification offensive. La sirène venait de résonner. Ils ont tapé en touche. Et leur remise en jeu a ouvert trois minutes de folie, durant lesquelles les deux équipes chacune à leur tour, ont défendu, récupéré le ballon, remonté le terrain, et se sont rapprochés de l’enbut de l’autre, sans pouvoir le franchir. Ce ping-pong enthousiasmant qui n’a rien donné, a conclu un match très enlevé. Le Racing 92 l’a dominé copieusement. Finn Russel a de nouveau fait la démonstration de son génie offensif en exploitant la moindre faiblesse du rideau défensif toulonnais. Ses courses et ses choix de passe ont beaucoup pesé. Sur le premier essai inscrit à la suite d’une relance, sur une sortie de camp mal négociée par les Toulonnais, sa croisée avec Vakatawa a été conclue par l’essai de Teddy Thomas. La puissance de la mêlée francilienne a aussi ouvert une brèche à Nakarawa. En deuxième mi-temps, alors que les débats étaient revenus à l’équilibre, un dernier coup d’accélérateur a envoyé Olivier Klemenksac derrière la ligne. Toulon a résisté, mais le Racing 92 a dominé son sujet.