2019 COMMENCE FORT !
POUR BIARRITZ, L’ANNÉE 2019 VA DÉBUTER AUSSI FORT QU’ELLE S’EST TERMINÉE, AVEC UN DÉPLACEMENT PÉRILLEUX À BRIVE SUITE À LA RÉCEPTION DE MONT-DE-MARSAN JUSTE AVANT LES FÊTES DE NOËL…
La trêve a fait du bien du côté de Biarritz. Décimés avec l’absence d’une quinzaine de joueurs et dans le dur sportivement, les deux derniers mois ont été compliqués pour les Rouge et Blanc. Avec une rotation très faible dans l’équipe alignée chaque weekend, les organismes ont été mis à rude épreuve. Du coup, « on a essayé de laisser aux joueurs un maximum de congés » explique Matthew Clarkin. Leur période de vacances a débuté au lendemain de la victoire face au Stade montois, soit le 21 décembre, et s’est terminée le 5 janvier. Samedi, joueurs et staff se sont retrouvés « pour faire un petit bilan santé » avant une reprise de l’entraînement rugby ce lundi. « Nous avions planifié notre trêve de Noël avant de savoir que le match contre Brive serait jeudi poursuit le manager biarrot. Ça va être une semaine courte. » Semaine pendant laquelle Biarritz devrait enregistrer les retours de ses centres Leone Ravuetaki et Joe Vakacegu, respectivement blessés depuis octobre et novembre. Tous deux seront toutefois en phase de reprise et ne devraient pas participer au déplacement à Brive. Là où le BO voudra effacer un mauvais souvenir…
LA CONQUÊTE DANS LE VISEUR
Chahutés et même bousculés lors du match aller dans le secteur de la mêlée, les Basques auront à coeur de se racheter. Pour rappel, le 30 août dernier, la première ligne corrézienne avait fait souffrir le pack biarrot. Le jeune champion du monde moins de 20 ans Demba Bamba et le gaucher Vivien Devisme avaient mené la vie dure aux Synaeghel, Millar, Akhobadze ou Lourdelet. « Nous nous étions fait chambrer, nous nous étions laissés faire, se souvient Clarkin. J’espère que les joueurs vont se déplacer à Brive avec une certaine fierté pour mieux exister. » Plus globalement, les Rouge et Blanc connaissent des difficultés dans la conquête depuis le début de la saison. Si la mêlée se porte un peu mieux ces derniers temps, la touche, elle, affiche les mêmes lacunes. « Je suis content, car je vois une évolution positive sur la mêlée note le manager du BO. Avec le nombre de blessés qu’on a et les
Photo Icon Sport joueurs absents, c’est vrai que nous sommes affaiblis dans ces secteurs même si ça n’explique pas tout. On sait qu’on n’est pas assez bons pour l’instant, mais je pense que nous sommes en train de nous poser les bonnes questions. J’espère que nous aurons, bientôt, une nette amélioration dans ce secteur. » Ce sera le minimum syndical, si les Basques veulent accrocher une place dans le top 6, en mai prochain.