PIÈGE EN HAUTE MER
STADE FRANÇAIS LES PARISIENNES JOUERONT CE WEEK-END A RENNES UN MATCH CAPITAL POUR LEUR QUALIFICATION EN PHASE FINALE.
Dimanche, les filles de Paris rendront une petite visite à celle de Rennes (match de rattrapage), et les vainqueurs de cette rencontre bénéficieront d’un bel avantage pour la qualification en phase finale. Ce match a été programmé en pleine période d’inactivité des filles de l’élite 1. Elles reprendront le chemin de la compétition seulement le 24 mars, après le tournoi des 6 nations. Parisiennes et Rennaises joueront donc cette dernière opposition avant de rejoindre le reste de la troupe déjà parti au repos, les unes avec la conscience du travail bien fait, les autres en ayant laissé passer une occasion. La donne est claire.
SEMPÉRÉ CONSULTANT ES MÊLÉE
Les Parisiennes, quatrièmes, en position de dernière qualifiées, ont quatre points d’avance sur les Bretonnes. Mais les Bretonnes ont devant elles un calendrier plus favorable. Soit le Stade Français réussi à s’imposer à Rennes, et la voie vers les phases finales s’ouvrira en grand. Soit les Rennaises gagnent chez elles et reviennent à égalité, et les Bretonnes auront les cartes en main pour faire leur retour en quart de finale. « C’est évident, il nous faut ramener quelque chose de là-bas, a commenté le manger Olivier Carreiras. Nous avons réalisé un super parcours jusque-là. Si nous pouvions pousser encore un peu plus loin… » Les Parisiennes disposeront de quelques atouts pour tenter de faire un coup en Bretagne. Elles vont récupérer trois joueuses importantes, qui étaient blessées avant la trêve et n’ont pas participé aux dernières rencontres : deux internationales actives, la centre Aissatou Diallo et la troisième ligne Cumba Diallo, et l’ancienne seconde ligne internationale Assa Koïta. Elles ont aussi bénéficié vendredi dernier de la venue à l’entraînement de Laurent Sempéré, le talonneur stadiste, qui s’est joint à ce staff déjà bien fourni pour intervenir sur la mêlée fermée. À l’aller, les Parisiennes s’étaient imposées, ce qui constitue à ce jour leur seul succès contre une équipe de feu le « top 8 ». Bis repetita ?