GARDIENNE DU TEMPLE
ROMAGNAT PLUS ANCIENNE JOUEUSE DE L’EFFECTIF, AUDREY ANASTASSIADIS, SAVOURE LA BONNE PREMIÈRE PARTIE DE SAISON DE SON ÉQUIPE.
Avant le match en retard en Rennes et le Stade français, Romagnat est certain d’une chose : à mi-parcours, elle est dans les clous pour atteindre son objectif, une place dans les quatre, synonyme de phases finales. Ce serait une belle récompense pour les Auvergnates et leur centre, Audrey Anastassiadis. À bientôt 30 ans, elle n’est pas la doyenne de l’équipe mais elle est seule qui est présente depuis le plus longtemps dans l’effectif. Après avoir commencé le rugby à sept ans, à Saint-Julien-PuyLavèze, elle a rejoint Romagnat à l’âge de quinze ans, pour intégrer
directement l’équipe première. « À l’époque, il n’y avait pas d’équipe cadette. J’ai la chance d’être bien entourée. Ensuite, on apprend sur le tas. Au début, on est un peu timide et ensuite on veut montrer qu’on peut rivaliser. J’ai eu une formation hors norme, avec une belle transmission des valeurs. » Maintenant, c’est avec elle que les plus jeunes se mesurent. Internationale à 7, puis à 15, elle a vu deux graves blessures, entre 2013 et 2014, ralentir sa progression. Très Entourée par sa famille et sa belle-famille, qui sont dirigeants dans le club, elle espère plus que quiconque continuer à lutter au printemps. Championne de France 2016, en Armelle-Auclair, elle mesure bien la progression de l’équipe. « La première année a été compliquée, nous avons appris. La deuxième année, nous avons montré que nous pouvions rivaliser. » Il reste maintenant à s’inviter au banquet avec les plus grandes pour valider une belle progression, dans les résultats, et dans le jeu. « Nos entraîneurs nous proposent un jeu fluide, basé sur l’évitement et la vitesse. C’est très agréable. Et quel que soit le poste de chacune, chaque joueuse est importante. »