LA SECTION, EN AVANT TOUTE
LA SECTION PALOISE CONSERVE UNE INFIME CHANCE DE QUALIFICATION. SURTOUT, CE DÉPLACEMENT À JEAN-BOUIN, DOIT PERMETTRE D’OUBLIER DÉFINITIVEMENT LA FIN D’ANNÉE 2018.
Soulagés par la fin d’une inquiétante série de défaites le weekend précédent, les Palois peuvent aborder la dernière fenêtre européenne avec un peu plus de légèreté et même un mince espoir de qualification. Avec deux succès pour autant de défaites, la Section ne bénéficie pas d’un ballottage favorable mais l’espoir est toujours là au sein d’une poule où aucune équipe n’a survolé les quatre premières journées. Avec huit points au compteur avant les deux derniers matchs, il faudrait néanmoins un petit miracle mais la Section peut s’appuyer sur un nouveau talisman. En effet, depuis le début de la semaine, Nicolas Godignon est arrivé à l’entraînement pour prendre en charge les avants. Ce dernier était parvenu à hisser Brive en quarts de finale de cette même compétition la saison dernière alors que la formation corrézienne ne comptait que sept points au compteur au même stade. Les Palois peuvent donc encore rêver, eux qui avaient atteint les demi-finales au printemps dernier, à condition de remporter leurs deux dernières confrontations. Cela débute par ce déplacement à Jean-Bouin pour affronter une équipe du Stade français qui n’a plus rien à attendre de cette compétition.
UN CADEAU DE BIENVENUE
Pour la Section, ce serait aussi l’occasion d’enchaîner deux succès consécutifs, ce qui n’est arrivé qu’à deux reprises cette saison, lors de la 2e et 3e journée du Top 14, puis lors de la 6e et 7e journée. Ce serait aussi un beau cadeau de bienvenue pour Nicolas Godignon, lui qui découvre un nouveau poste dans un staff technique après avoir occupé les fonctions d’entraîneur de la défense puis de manager. « Je ne considère pas ça comme une régression, au contraire, prévient donc le nouvel entraîneur des avants béarnais. C’est une vraie chance pour moi de me recentrer sur le rugby sans avoir à penser à la prolongation d’un tel ou d’un tel, ni à l’organisation de la semaine. Le travail de manager occupe beaucoup de temps et j’avais vraiment envie de revenir plus proche du terrain. » Cette période européenne lui sera donc aussi profitable pour prendre ses marques, alors qu’il a découvert le groupe lundi dernier. Mais il a déjà défini ses priorités : « C’est connu, j’ai une sensibilité pour le rugby de combat. Ce n’est pas incompatible avec le reste car je suis un amoureux du jeu. Je pense pouvoir apporter un peu de mon expérience dans ces phases d’affrontement. D’autre part, on peut aussi améliorer les choses en mêlée, en travaillant la cohésion, la confiance entre partenaires, l’état d’esprit ainsi qu’en peaufinant des détails. On va vraiment construire des choses autour de ça. »