CHASSE AUX ZEBRE
LES MARITIMES VISENT LES QUARTS DE FINALE. CONTRE LES PARMESANS DES ZEBRE, LE MOINDRE FAUX PAS EST À BANNIR.
C’est un peu le grand écart en quelques jours. Les Rochelais, battus dimanche dernier à Clermont (4419), chez le leader du Top 14, ont vite basculé avec la préparation de la rencontre de ce vendredi contre les Zebre de Parme en Challenge Cup. Une préparation express pour une double confrontation qui va décider de la première place, même si Bristol n’a pas dit son dernier mot dans cette poule. Les Italiens, Romain Sazy s’en est souvenu, cette semaine, après la séance vidéo. Il y a trois ans, les Zebre étaient en effet tombés dans la même poule que les Jaune et Noir en Challenge Cup. « Nous y avions perdu », dit le vice-capitaine rochelais, en référence à la défaite de décembre 2015 au stade Lanfranchi (255), après un succès à l’aller à Deflandre (27-19).
Tout ça pour dire que les Charentais-Maritimes s’attendent à du solide. « Les Zebre ont un jeu attractif et une défense agressive », mentionne le manager Jono Gibbes. Le Néo-Zélandais ne se projette pas plus loin que la rencontre de ce vendredi, n’évoque pas les deux matchs. « Il faut rester assez humble après le match de dimanche à Clermont. Nous allons aborder la partie en insistant sur le mental car la semaine d’entraînement n’aura pas été très longue », indique-t-il.
PAS DE JOKER POUR LA QUALIFICATION
Pour évoquer une qualification pour les quarts de finale, Pierre Bourgarit est davantage prolixe. « Il nous faut au moins deux victoires. Nous n’avons plus trop le choix car nous avons grillé un joker contre Bristol (défaite 13 à 3 à domicile le 15 décembre, N.D.L.R). Il faut finir premier si on veut recevoir en quart de finale », insiste le talonneur, qui a eu la joie de voir son nom figurer dans la liste de Jacques Brunel pour le prochain Tournoi. Un quart de finale européen à la maison, les Rochelais ne l’ont plus connu depuis avril 2011 contre Clermont (13-23), déjà en Challenge. Ce serait aussi le troisième consécutif, après celui de Challenge Cup en 2017 à Édimbourg et celui de Champions Cup la saison dernière à Llanelli.
Pour en arriver là, il faudra d’abord rectifier ce qui n’a pas fonctionné le week-end dernier en Auvergne. « Avec dix-huit pénalités concédées, c’est assez simple de comprendre pourquoi on a perdu dimanche, explique le manager Jono Gibbes. Il faut être meilleur dans l’attitude et l’investissement puisque nous avons manqué de précision, de patience et de discipline. C’était la différence entre Clermont et nous et c’était décevant pour tout le monde dans l’équipe. » La chasse aux Zebre est ouverte, même si Marcel-Deflandre, en janvier, n’est pas vraiment la savane africaine.