LES VOYANTS AU VERT
LA DÉFAITE À NEVERS PASSÉE AU RANG DES PROFITS ET PERTES DE LA SAISON, LE RCV S’EST REMOBILISÉ POUR LA REPRISE 2019 AVEC LA VENUE DE PROVENCE RUGBY.
Avec un compteur qui affiche 35 points, son meilleur total à la trêve depuis son accession au monde professionnel, le RC Vannes aborde la deuxième ligne droite avec un capital confiance renforcé. Ce, pour deux raisons : la première tient au fait que l’infirmerie est quasiment déserte, ensuite que le nombre de victoires se situe à sept unités (dont deux à l’extérieur qui ont compensé les deux défaites à domicile face à Brive et Montauban) et qu’il n’en faut plus que cinq succès à domicile pour rester dans le « road book » fixé par l’entraîneur vannetais pour assurer le renouvellement du bail. À cela, il n’est pas inopportun de rappeler que le RC Vannes a également disputé deux rencontres de plus à l’extérieur que celles à domicile, ce qui est loin d’être négligeable.
NE PAS SE PRENDRE LES PIEDS DANS LE TAPIS
Tous les clignotants sont au vert pour cette reprise, même si la sagesse est mère de sûreté dans le propos de Jean-Noël Spitzer. Pas question de se disperser, mais bien de se concentrer sur les prochaines échéances. La venue de Provence Rugby est de celle qu’il ne faut pas rater devant le public de La Rabine, d’autant que le match aller avait laissé quelques amertumes. « Nous avions dominé sans marquer, se souvient ce dernier. Provence Rugby a fait quelques performances consistantes ces derniers temps. Ils ont mené longtemps au score à Soyaux-Angoulême, dominé Bayonne, battu Brive, ce n’est pas rien. Ils ont quelques tops joueurs comme Darbo, Edwards ou Zambelli. C’est encore une équipe inconstante. Mais si elle évolue à son niveau, elle n’est pas loin du top 6. »
Aux yeux de ce dernier, son équipe, à l’inverse, a plus de constance cette saison que lors du précédent exercice… sans être flamboyante. Sa force est aussi d’être redoutable à domicile. C’est du reste bien sur cette capacité à être souvent intraitable devant son public que le RC Vannes entend tirer le maximum de profit de deux sur les trois prochaines échéances. « C’est un triptyque à opportunités. Mais cela nous met aussi la pression. »