« Personne ne se croît arrivé »

L’exploit accompli à Narbonne vous a-t-il surpris ?

Non, pas plus que ça. Entendons-nous bien, personne ne s’enflamme, personne ne se croît arrivé. Il faut juste se souvenir qu’à l’aller, déjà, nous avions pris le match par le bon bout. Quelque part, le travail paye.

Par rapport à l’an passé, est-ce le jour et la nuit ?

C’est vrai, le groupe vit beaucoup mieux. Le mérite en revient à Mariano Taverna, le manager, qui a su s’entourer de façon pertinente mais aussi à Mirco Bergamasco, un technicien à la fois attachant, bosseur et dont l’expérience du haut niveau est des plus précieuse.

On dit souvent du pack ardéchois qu’il est sur équipé…

Pas autant que l’an passé et nettement moins que celui de Rodez pour ne prendre que cet exemple ! Pour moi, la différence se situe davantage au niveau de l’esprit que sous la toise et sur la bascule. Il est préférable de mettre en avant un collectif homogène et un surcroît de profondeur de banc.

Il y a aussi derrière vous ce formidable public, très attaché à l’identité sud-ardéchoise dont les nombreux jeunes issus de la formation locale sont les garants ?

C’est vrai, il est fidèle, passionné et connaisseur mais également très enclin à la critique, sachez-le, si nous passons à côté du sujet !

Le projet sportif sera-t-il revu à la hausse ?

Pas dans l’immédiat ! Le fait d’avoir très certainement éliminé Narbonne de la course au Jean-Prat ne signifie pas que le retard pris sur Blagnac sera comblé. Il s’agit d’une très belle équipe qui n’a en rien usurpé sa deuxième place au classement.