Le Puc en mode introspection

Le Puc jouera demain soir sur son stade de la Cipale

(19 heures), en match avancé de la treizième journée du championnat de Fédérale 2, une rencontre qui pourrait beaucoup compter pour la suite de la compétition. Tandis que deux de ses concurrents pour le maintien, Plaisir et Le Havre, joueront eux aussi à domicile, contre Gennevilliers et Le Rheu, deux formations qui ne sont plus vraiment en mesure, sauf éléments vraiment très favorables, de jouer la qualification, les Pucistes recevront les Beauvaisiens, quatrième de poule, et qui ont récupéré tous leurs pouvoirs. Cette formation de Beauvais est sortie de son trou noir du mois de novembre - trois défaites consécutives - en remportant trois succès d’affilée, dont le dernier contre Drancy, le second de la poule. Elle avait déclaré en début de saison, sur la foi d’un recrutement rutilant, son intention de jouer la montée en Fédérale 1. Elle cherchera à se lancer dans la nouvelle année de la meilleure des manières. L’adversité sera forte, forcément forte. Le cas de figure est clair : si les Puristes perdent cette rencontre, et que de leur côté, leurs concurrents remportant les leurs, les Parisiens s’enfonceront dans leur position de relégable, dans laquelle ils ont été plongés juste avant la trêve, en comptant entre six à sept points de retard sur la zone du maintien. Pour cette formation qui n’a remporté que trois succès lors de ses douze premières sorties, la tâche deviendrait rude, ensuite, de combler ce retard. « Je le sais, mais je ne vois pas les choses ainsi, a commenté l’entraîneur Xavier Tesseidre, qui devra se passer pour ce match de son buteur Léo Moliard, blessé à Orsay lors de son échauffement. Nous pensions pouvoir réaliser une bien meilleure saison. Ce groupe a le pouvoir de faire mieux. Il est super, il travaille, et il veut s’en sortir. Il a souffert jusqu’ici d’une forme d’inconstance qui tour à tour, a touché tous nos secteurs de jeu. Il y a un problème à régler. C’est la seule chose qui m’importe : régler ce problème. Le reste, le calendrier et nos adversaires, nous ferons nos comptes à la fin. »