« Nous avons les armes pour nous maintenir »
MAXIME SANTONI - Deuxième ligne d’Aix-enProvence LUI QUI CONNAÎT PAR COEUR LE CLUB AIXOIS SE VEUT OPTIMISTE POUR LA DEUXIÈME PARTIE DE SAISON QUI S’OUVRE CE SOIR À VANNES.
Comment jugez-vous votre première partie de saison ?
Je dirais que notre première partie de saison est plutôt bonne pour un promu : nous n’avons perdu qu’un seul match sur huit joués à domicile, contre Massy. On peut donc parler d’un simple accident ! Elle est pour moi satisfaisante même si, à l’extérieur, nous n’avons pas suffisamment ramené de points pour l’instant.
Quels sont les matchs références de votre équipe ?
Sans hésiter, je citerais Brive, Bayonne et même Mont-de-Marsan car intenses et complets ! Nous avons réussi à « taper » les leaders du championnat quand ils arrivaient à Maurice-David, ce n’est pas rien ! Je rajoute les confrontations contre Carcassonne et Béziers où, réduits à quatorze, une très grande partie de la rencontre, on a réussi à remporter le match en faisant preuve d’une énorme solidarité !
Quels sont les points à améliorer encore dans le collectif aixois ?
On a été indisciplinés en début de saison, on a rectifié le tir depuis mais c’est évident que gagner des matchs surtout à l’extérieur en prenant deux ou trois cartons jaunes chaque fois, cela devenait impossible dans un championnat de Pro D2 terriblement dense et difficile ! Donc, pour cette deuxième partie de saison, il faut être plus propre et plus efficace à l’extérieur si l’on veut enfin ramener une première victoire en dehors de Maurice-David.
Justement, trois points pris seulement à l’extérieur, c’est peu. Comment l’expliquez-vous ?
À la maison, on se sent vraiment à l’aise. Nous sommes portés et soutenus par un public très nombreux cette saison. L’arbitrage est peut-être aussi un peu plus influençable sur certaines décisions ! À l’extérieur, je dirais que c’est l’inverse, tout simplement ! Mais, en prenant trop de cartons, on se mettait déjà un handicap insurmontable, nous n’arrivions pas à combler notre retard et, d’ailleurs, nous avons été châtiés à chaque fois. On doit vraiment encore grandir à l’extérieur !
Face à Vannes, ce soir, quelles sont les clés pour glaner une première victoire à l’extérieur ?
Vannes est une équipe très physique, très solide et qui sait également très bien jouer au rugby ! Contre ce genre d’équipe, il faut arriver à avoir le ballon, le conserver, bien sûr, pour les faire bouger et les faire déplacer, tout en étant efficace sur nos temps forts. Rajoutons qu’il faut aussi être agressif de la première à la dernière minute, être intraitable en défense, ne pas reculer sur les impacts ! En un mot, mettre tous les ingrédients nécessaires pour les empêcher de mettre leur jeu en place car ensuite, ils sont très difficiles à jouer et donc à maîtriser.
Pour finir, on sent un groupe provençal uni et solidaire. Est-ce votre principale force ?
Oui, c’est vrai qu’il y a eu de la solidarité par moment, notamment à la maison, mais nous en avons manqué aussi quelquefois à l’extérieur ! Il nous faut encore montrer davantage de force et de mental, surtout hors de nos bases. Mais il est certain que le vécu et le socle de plusieurs joueurs qui ont participé, la saison passée, à notre montée de Fédérale 1 en Pro D2 (une accession difficile à obtenir d’ailleurs) est un atout indéniable pour le groupe ! Je rajouterai aussitôt l’intégration réussie de nouveaux joueurs expérimentés qui se sont bien fondus dans le moule ! Nous avons les armes pour nous maintenir ! À nous d’atteindre le plus rapidement possible cet objectif clairement affiché par le club depuis le début de la saison !