Midi Olympique

« Être hyper concentrée sur les petits à côtés »

- ©City Presse / Crédit photo : PANORAMIC/beIN SPORTS

Trois mois après votre arri- vée à beIN Sports, comment vous y sentez-vous ? Très bien ! Je connaissai­s déjà Frédéric Viard (journalist­e) et Erik Bonneval (consultant). D'ailleurs, Erik est en train de m'appeler... Ce n'est pas grave, il attendra (rires). Plus sérieuseme­nt, le fait de les connaître m'a permis de m'adapter plus facilement. Sur les quatre premières journées de Champions

Cup, j'ai déjà travaillé avec trois paires de commentate­urs différente­s. Cela me change car j'avais l'habitude de travailler avec les mêmes personnes. C'est également très agréable de suivre la compétitio­n en étant sur deux rencontres par week-end. Je suis plus dedans, je ressens davantage le rythme de la coupe d'Europe. Cela me permet aussi de découvrir plein de clubs dans lesquels je n'étais jamais allée, donc c’est cool ! Chaque week-end, vous retrouvez pendant un match votre collègue de France Télévision­s. Vous concertezv­ous pour les interviews ? France Télévision­s a la primeur, mais c'était déjà le cas quand j'y étais et on s'arrangeait toujours avec la personne de beIN Sports. Dix minutes avant la fin, on vient se voir pour savoir qui interviewe qui. Surtout pour la mi-temps car les joueurs ont rarement envie de s'arrêter, ce qui est compréhens­ible, donc il nous arrive souvent d'interviewe­r le même joueur (rires). Pour le coup, on s'entraide vraiment. C'est normal, ça fait partie du métier ! On réduit souvent le rôle du journalist­e de bord de terrain aux interviews, mais il doit aussi y avoir un travail de préparatio­n et de suivi du match... Complèteme­nt ! En fait, on ne voit pas du tout la même chose quand on regarde un match en bord hyper de concentré terrain. sur Il faut les petits être à-côtés, les joueurs au sol, l'ambiance, les coachs, la tension qu'il peut y avoir... Ce sont des éléments que les commentate­urs ne peuvent pas percevoir car ils sont éloignés et concentrés sur d’autres choses. Il arrive souvent qu'on me raconte une action que je n'ai même pas vue, surtout si ça se passe de l'autre côté du terrain. Avant le match, j'envoie des messages aux joueurs que je connais pour savoir un peu comment ça va. Comme vous, je lis le Midol (rires). Et je vais sur les sites officiels des clubs pour avoir les dernières infos, surtout pour les clubs anglosaxon­s dont l'actu est forcément moins traitée par les sites d'infos français. Vous avez signé avec beIN Sports jusqu'à la fin de la Champions Cup en mai 2019. Pourrait-on vous voir sur la Coupe du monde si la chaîne récupère les droits de certains matchs ? Oui, pourquoi pas, on en a d'ailleurs parlé avec Florent Houzot (directeur de la rédaction). Mais attendons de voir si beIN Sports récupère des droits car cela ne dépend pas de moi. Vivre une Coupe du monde en tant que journalist­e, ça doit faire rêver ? Bien sûr, j'ai d’ailleurs déjà travaillé sur la Coupe du monde 2015 en Angleterre et au Pays de Galles. Entre la préparatio­n et les matchs, j'ai suivi le XV de France pendant quasiment 8 semaines. Je me suis rendu compte de ce que c'était de ne pas avoir les droits en télé. Ça change tout, on n'a pas accès à grand-chose... Ce n'est pas la même qualité de travail, donc ça serait chouette de vivre un Mondial en ayant les droits !

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