« Nous sommes en reconstruction »
Peut-on dire que le convalescent narbonnais est désormais en bonne voie de guérison, définitive cela va de soi ?
Le maître mot vous savez, c’est reconstruction plutôt que guérison. Et je précise tout d’abord que le club est aussi sain que ses fondations sont solides. Ce qui s’est passé est lié à une phase d’évaluation du staff comme des joueurs, plus longue que prévu. Nous avons manqué de temps pour nous retourner.
Vous avez affirmé que la réorganisation équivaut à un sprint ?
Oui, complètement ! Je ne dis pas que se retrouver dans un courant ascendant est simple, mais ce qui est sûr, c’est qu’une descente de Pro D2 à Fédérale 1 est très, très difficile à digérer. Et pas uniquement à cause de la perte des droits TV, ce qui m’amène à dire qu’il n’y a pas que des gens responsables, hélas, dans l’encadrement du rugby.
Un tournant fatidique sur le seul plan sportif ?
Oui, ce match à Aubenas aux allures de premier coup d’arrêt alors que nous avions bien démarré face à Céret. Et puis, cette défaite à Nîmes en toute fin de match qui nous fait très mal.
Le challenge du Manoir a grandement contribué à forger la légende orange et noire. Estce un objectif tout indiqué ?
Oui. Il est important de se raccrocher à quelque chose, car, sans objectif, on n’avance plus. Et puis, cette épreuve fait partie intégrante de notre histoire, c’est vrai.
Vous reverra-t-on en Pro D2 ?
C’est notre souhait, mais cela prendra du temps car l’apprentissage de la Fédérale 1 ne se fait pas comme ça.