« Rugby sans différence » grandit encore
Il est des initiatives personnelles qui méritent d’être encouragées et médiatisées à leur juste valeur. C’est sans doute le cas de celle de Christian Lagarde, porteur depuis déjà huit ans du projet « Rugby sans différence », qui se propose de permettre à des enfants en situation de handicap (autistes notamment) de découvrir les joies de la balle ovale. Le projet, qui collabore avec deux associations (« Tom enfant phare » et « Planète autisme ») offre aux enfants l’occasion de sortir de leurs centres fermés pour découvrir le sport, à travers des ateliers ludiques les aidant à développer leur motricité et leur compréhension du monde extérieur. Une matinée par semaine (le samedi), c’est une véritable bouffée d’oxygène que Christian Lagarde offre à ses rugbymen en herbe, près de leurs parents qui peuvent venir assister aux séances pour échanger. Grâce à un travail étroit avec la ligue Nouvelle-Aquitaine et le club du SU Agen, qui suivent le projet depuis ses débuts, Christian Lagarde et son équipe accomplissent des merveilles. Grâce au SUA, les enfants peuvent prétendre avoir une licence qui leur permet de participer aux activités de Christian Lagarde en toute légalité et sécurité. À noter que depuis la rentrée de septembre, le SUA accueille au sein de son équipe moins de 10 ans Jules et Marius, deux jeunes joueurs en situation de handicap qui jouent en s’entraînant normalement avec les autres enfants. Ils participeront à leur premier tournoi « officiel » en février ! Une sacrée victoire pour eux qui ont su se fondre à la perfection dans le collectif du SUA, bien aidés par leurs éducateurs et leurs jeunes coéquipiers. D’ailleurs, l’association du SUA a invité les membres de « Rugby sans différence » à un apéritif dînatoire visant à faire visiter aux parents les installations du club professionnel. Un cadeau très apprécié. La quarantaine de jeunes suivie s’épanouit pleinement. Parmi les projets à venir, Christian Lagarde fera disputer deux tournois, visiblement en mai et juin à Bayonne et sur les installations du Racing 92, à ses jeunes issus de l’institut médicalisé professionnel d’Agen (vallon de Vérone).