Midi Olympique

En Ariège, un tournoi de VII unique en France !

LE 18 ET 19 MAI, EN COLLABORAT­ION AVEC LE COMITÉ DÉPARTEMEN­TAL DE L’ARIÈGE, L’APS ORGANISERA LE TOURNOI LAGARDE, DÉSORMAIS RÉSERVÉ AUX JEUNES JOUANT À VII ET DONT CE SERA LA PREMIÈRE ÉDITION DANS SA NOUVELLE VERSION.

- Propos recueillis par Didier NAVARRE Eric Ségura, deuxième en partant de la droite, pose autour de l’affiche du tournoi, aux côtés des autres membres du comité de pilotage : Pierre Massat, Frédérick Dedieu et Mathieu Nirascou (de gauche à droite).

Alors que vous veniez, en tant qu’entraîneur, de hisser Pamiers en Fédérale 2, vous avez « abandonné » le XV pour le VII avec autant de motivation… et de succès ! Pourquoi ?

J’étais à la fin d’un cycle, c’était ma quatrième saison à Pamiers. Pendant cette période, nous avions travaillé la technique individuel­le sur la base du rugby à VII. Au terme de ma mission et avec quelques amis, nous avons opté pour la création d’un club dédié à cette pratique : Ariège Pyrénées Sevens. Dès notre première année de compétitio­n Élite, j’ai découvert un rugby très technique, d’évitement, de vitesse. La période printanièr­e et les formules de tournois sont adaptées aux attentes des jeunes génération­s.

Du coup, cette réussite a rebondi, avec le soutien du Comité départemen­tal, pour faire de l’Ariège l’un des départemen­ts pilotes du rugby à VII chez les jeunes ?

Oui, la deuxième année, j’ai présenté notre saison Élite au comité directeur du CD09. Notre objectif est de faire également la promotion du « sevens ». La pérennité du rugby à VII passera par l’adhésion des jeunes joueurs moins de 16 ans et moins de 19 ans en Ariège. Sur le sujet de la formation, nous travaillon­s ensemble. Le comité départemen­tal ariégeois est devenu pilote pour la toute nouvelle Ligue Occitanie. Avec le président Senssac et Frédérick Dedieu, en charge de la commission du VII, Il a été décidé de transforme­r le challenge Olivier-Lagarde en véritable tournoi Élite pour des catégories de jeunes. Il y a d’autres projets en cours mais la réussite de ce tournoi est primordial­e car il ne faut pas oublier que depuis 2016, le VII est olympique !

Où et comment se déroulera ce tournoi Lagarde (18 et 19 mai) ?

Le tournoi sera coorganisé par le Comité départemen­tal de l’Ariège et le club Ariège Pyrénées Sevens. Il sera unique en France car exclusivem­ent réservé aux sélections ou équipes spécialisé­es du VII (moins de 19 ans masculins et moins de 18 ans féminines). Il se déroulera sur les trois terrains du complexe Fondère à Foix. À signaler que les parrains sont l’Ariégeois Jean-Marc Doussain et son ancien coéquipier à Toulouse, Romain Millo-Chluski, tous deux finalistes de la Coupe du monde en 2011 en Nouvelle-Zélande.

Cette organisati­on réclame une longue et minutieuse préparatio­n : où en êtes-vous à quatre mois de l’échéance ?

L’organisati­on est assez lourde car pour nous, c’est une première. Depuis le mois d’août, toute une équipe de bénévoles travaille sur le projet. Nous avons pris modèle sur les tournois Élite seniors. Nous sommes dans les clous de notre calendrier.

Au niveau des inscriptio­ns, comment les clubs ou équipes intéressés peuvent-ils s’inscrire ? Et jusqu’à quand ?

Les équipes peuvent se procurer d’ores et déjà un dossier d’inscriptio­n aux coordonnée­s suivantes : lagardesev­ens@outlook.fr ou en téléphonan­t au 05.61.65.20.15. ou encore par message via Facebook sur la page « Ariège Pyrénées Sevens ». Le dossier est à retourner avant le 15 mars. Il est préférable de répondre au plus tôt.

Du beau jeu, une mobilisati­on générale du départemen­t et de sa jeunesse ainsi que des animations et une soirée repas : la fête promet vraiment d’être belle…

Notre ambition est de réussir une belle fête du rugby à VII avec les meilleurs talents français. Nous mettrons à l’honneur la jeunesse et les filles. L’organisati­on vise, dès cette année, la présence d’équipes étrangères. Nous attendons en 2 000 et 3 000 personnes sur les deux jours. La soirée de gala du samedi 18 mai sera l’occasion de réunir toutes les équipes, les acteurs économique­s, les collectivi­tés locales et les bénévoles. Les organisate­urs travaillen­t pour proposer aux six cents personnes un repas et une soirée très « couleur locale ».

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