Midi Olympique

Psy ou pas psy

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Quoi, comprendre avec tous ces matchs perdus. Nier l’évidence du besoin d’un préparateu­r psychologi­que est un déni. Dès le moment où cette équipe rencontre une infime difficulté, son manque de confiance la fait basculer dans le n’importe quoi. Les joueurs jouent « petit bras » comme on dit au tennis. La peur de gagner, la peur de mal faire, le manque de lucidité (le déroulé de l’essai en contre gallois), de concentrat­ion (Huget) gomment les choses intéressan­tes vues en première mi-temps. Car elle était belle cette première mitemps. Mais, comment comprendre que l’on puisse perdre le fil d’un match, de matchs que l’on offrent aux Gallois, aux Sud Africains, etc, voir aux Fidjiens où nous avons été suffisants et j’en passe. C’est nous qui nous battons nous-mêmes. Pourtant, dans ces moments, je n’ai pas l’impression qu’il y ait un ou deux joueurs qui arrivent à remettre de l’ordre dans la maison bleue, qui arrivent à prendre la pression à leur compte, pour remettre l’équipe dans le chemin du combat, de la gagne, de la sérénité. Je vois une équipe s’enfoncer dans des sables mouvants. Et puis aussi simple soit cette réflection, les défaites qui s’enchaînent les unes derrières les autres qui plus est, dans de telles conditions n’ouvrent pas la porte à de belles perspectiv­es. Les joueurs restent dans le doute, dans le stress de la défaite. Alors psy ou pas psy, là est la question ? Il n’y a pas de honte à avoir un préparateu­r mental, il me semble que l’équipe de handball féminine a utilisé les services d’un de ces technicien et on a vu les résultats.

Patrick DEVELAY

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