Une défaite encourageante ?
Comme depuis toujours, telle est l’expression consacrée, alors con, sacrons. De Novès à Brunel ce ne sont que des défaites encourageantes… mais rageantes quels qu’en soient les bons ou les mauvais raisons et arguments. Pourtant cette fois-ci, ce poncif est acceptable. La première mitemps a fait évoluer l’analyse car le jeu pratiqué par les joueurs sélectionnés a permis un ouvrage accompli et l’espoir d’une victoire significative et fondatrice, ensuite… Ensuite rien. Alors quoi, nous n’allons pas excommunier Huget ou Vahaamahina comme jadis d’autres sélectionneurs ont su le faire avec des plus prestigieux artistes du jeu ou virer la charnière quand bien même les dix points oubliés au pied auraient donné la victoire à la France.
Si c’est le cas, à quoi sert Bonnaire et virez-le, bien que la touche fut cette fois-ci relativement efficace. Si tel est le cas trois-quarts du Stade toulousain pendant ses années d’officiant et peu exemplaire en tant qu’ex-joueur dans l’art du plaquage et de la défense. Si c’est le cas, range-t-on au placard Brunel le copain du président et dénichons nous un pompier de sévices corporels en CDD. Alors courage les gars, travaillez encore et toujours, lâchez-vous toujours et encore et considérez que l’inattention, la déconcentration et la peur de perdre ne se termineront qu’au coup de sifflet final au défaut d’un coup de pied aux culs de ces enfants terribles. En attendant la Perfide Albion, nos meilleurs ennemis, nous attendent avec un physique, un rythme et un jeu que nous avons pu admirer contre ces fiers Irlandais. Courage soyons…
Michel ROUDIÈRE