« Je me vois clairement en Top 14 avec l’Aviron... »
Comment avez-vous vécu cette remise d’oscar ?
Ça fait bizarre, surtout quand c’est pour soi. Je suis très content et ça fait vraiment plaisir de voir tout ce monde pour soi.
On vous prête un tempérament discret. Comment vit-on d’être projeté au-devant de la scène ?
C’est un exercice difficile, sûrement le plus dur pour moi. Je n’en ai pas forcément la maîtrise. J’ai essayé de dire des choses justes et naturellement.
Comment en êtes-vous arrivé là ?
J’ai fait du foot à Cambo-les-Bains, de 6 à 13 ans. Après, j’ai eu envie de changer car je voulais partir en sport études. Il y avait celui du rugby à Bayonne. Alors j’ai franchi le pas et j’ai intégré l’école de rugby à l’Aviron bayonnais. J’ai ainsi imité mon père, mon oncle, mon grand-père. Je les admirais. Je suis très content de mon choix.
On vous a comparé à Imanol Harinordoquy. Comment le prenez-vous ?
C’est un très grand compliment vu le joueur qu’il a été et la carrière qu’il a accomplie. Pour ce poste, il ne pouvait y avoir meilleur compliment.
Parlons de votre jeu. Il est complet avec une bonne maîtrise de la touche…
J’aime bien courir partout, être au soutien, c’est ce que je fais le plus, la bataille des rucks, travailler pour l’équipe. Mais les airs sont un domaine que j’affectionne aussi beaucoup. . Mais tout ça n’est que travail et rigueur.
Quel est votre plus beau souvenir même si votre carrière ne fait que commencer ?
Le Tournoi des 6 Nations des moins de 20, l’an passé. J’en garde des copains. Le regret, en parallèle, est que je me suis blessé pour la Coupe du monde. Mais je me suis quand même régalé d’avoir assisté à leur titre. Maintenant, il faut penser à autre chose. Je suis plus tourné vers l’avenir et vers mon club.
Justement, voyez-vous votre avenir à Bayonne ?
Oui. À Bayonne et en Top 14. J’y suis bien car c’est un peu ma ville. Pour l’instant, je ne me vois pas partir. Je me vois clairement en Top 14 avec l’Aviron. C’est un projet en cours de construction
Quel est votre souhait cette saison avec votre équipe ?
Rester en haut de tableau. Même si le projet de club n’est pas forcément de monter, on se le dit entre nous, si on a la chance d’y arriver, on ne va pas jeter cette opportunité à l’eau. Il faudra la saisir. Tant pis. Même si on ne sera pas à notre place. Si c’est mérité…