La vie des institutions
FRANCE 2023 > LES CAMPS DE BASE FONT L’OBJET
D’UN APPEL À CANDIDATURE
Le comité d’organisation France 2023 a communiqué vendredi dernier l’Appel à manifestation d’intérêt pour devenir camp de base officiel de la Coupe du monde de rugby 2023, afin d’accueillir l’une des 20 équipes qualifiées pour la phase finale de la compétition. Pour être choisi camp de base officiel par les équipes, chaque déclaration d’intérêt au comité d’organisation devra présenter les installations suivantes : un hôtel, un terrain d’entraînement extérieur, un gymnase, une salle de musculation ainsi qu’une piscine. Chaque postulant devra par ailleurs compter dans son groupement un club affilié à la Fédération française de rugby. Les dossiers de candidature devront être remis au comité d’organisation avant le
1er juillet 2019. Vingt camps de base, un par équipe qualifiée, seront ensuite choisis pour la durée de la phase de poule. « C’est une étape importante franchie sur la route de la Coupe du Monde de Rugby France 2023, a déclaré Claude Atcher, directeur général du comité d’organisation. Les camps de base représentent un formidable vecteur pour montrer au monde toute la richesse des territoires français, et pour assurer des retombées médiatiques, touristiques et sociétales importantes à l’échelle locale et régionale. »
FFR > L’ÉQUIPE DE FRANCE FÉMININE CHANGE DE NOM
Voilà une mesure qui n’a rien de révolutionnaire mais qui marque une époque. Lors du comité directeur de la FFR de vendredi dernier, il a été décidé d’apporter une modification à la dénomination de l’équipe de France de rugby féminine. « France féminines » devient donc « XV de France féminin ». Par la même occasion, le « XV de France » change de dénomination et devient le « XV de France Masculin ». Un changement à la marge plus symbolique qu’autre
chose. « En faisant évoluer le nom de nos équipes nationales, nous montrons la même considération, le même respect et un traitement équitable de chacune de nos équipes XV de France », a commenté Serge Simon, Vice-Président de la Fédération Française de Rugby, dans le communiqué diffusé vendredi. Sans doute est-ce aussi pour les responsables fédéraux l’occasion de surfer sur la popularité actuelle du rugby féminin. Quand le nombre de licencié masculin diminue, celui des féminines augmente. En affichant cette nouvelle marque de considération en direction de la population féminine, nul doute que la FFR veut séduire encore de nouvelles licenciées, ce qui est évidemment louable. Mais c’est aussi une façon d’endiguer la baisse vertigineuse de pratiquant chez les garçons.