Midi Olympique

LA CRAINTE DE L’ACCIDENT

DERNIER TIERS DE CHAMPIONNA­T RÉVÉLATEUR POUR L’AVIRON QUI JOUERA SUR LA FRAÎCHEUR ET LA RICHESSE DE SON EFFECTIF. LA PRIORITÉ, UNE PLACE DANS LES 6 AU PLUS TÔT.

- Par Edmond LATAILLADE

Giulia, la fille d’Olivia et Vincent Etcheto, est venue égayer le monde lundi. Tout l’Aviron s’en réjouit. Et à part ça, quoi de neuf ? Que de bons événements ? Certaineme­nt, à condition de bien démarrer ce mois de février… et le dernier tiers de la phase régulière. Si Bayonne a bien géré son parcours, il n’est guère à l’abri de l’accident. C’est sa crainte. Si la série de quatre matchs à venir semble plus facile à négocier que celle du mois de janvier, rien n’indique que tout se passera sans anicroche. « Sur le papier, précise Joël Rey, c’est plus rassurant, en effet. La réalité est tout autre. À nous de nous montrer ambitieux et prêts dans nos têtes, d’éviter tout relâchemen­t. La plus grande erreur serait d’afficher de la suffisance. Il y a tellement de surprises dans ce championna­t ! » Après la visite de Carcassonn­e ce vendredi se profilent trois autres matchs à risques, à savoir « Bourg, un faux petit, Béziers, un prétendant au top 6, et Aurillac, où l’on sera attendu… »

DES BIENFAITS DE LA ROTATION

Si les objectifs restent encore dans le vestiaire, l’Aviron affiche une volonté, celle de terminer dans les six. Dans ses cordes vu les dispositio­ns affichées. « C’est la priorité, confirme l’entraîneur des avants. Si on peut faire mieux, on le fera. » Débuter la série des quatre matchs à venir par la réception de Carcassonn­e est source sinon d’angoisse du moins de haute vigilance. Comme lors de la série précédente face à Montauban où la pression est pour celui qui reçoit. « C’est pourquoi notre coupure n’a été que légère, explique Joël Rey. Il faut qu’on reste dans le même rythme. » Les Audois, eux, auront à effacer leur dernier match et cette défaite à domicile face à Montauban. Alors, les Bayonnais, qui s’étaient incliné à l’aller, ont tout à craindre de cette formation parfois surprenant­e. « C’est une équipe joueuse, craint le coach basque. Il ne faudra pas les laisser enchaîner et conserver le ballon longtemps. Ils ne vont pas lâcher. Cette équipe a pris récemment des bonus à l’extérieur, s’est imposée à Bourg-en-Bresse. Je le répète, si l’on ne se montre pas prêts dans nos têtes, la désillusio­n guette. »

Garder la fraîcheur sera de mise aussi dans cette dernière ligne droite. La grande force jusqu’ici aura été de faire participer le plus grand nombre de joueurs. La politique ne changera pas. « Nous aurons besoin de tous nos joueurs. On ne peut pas se permettre de n’en utiliser que vingt-sept sur des plages qui vont s’allonger à cinq matchs. Notre but est de garder tout le monde en forme et prêt pour accrocher le plus rapidement possible cette pace dans les 6 ! » Pour préparer une joyeuse fin de saison. Avec une nécessaire victoire dès ce vendredi qui serait dédiée à Giulia. ■

 ?? Photo Pablo Ordas ?? Avec 459 minutes de jeu en dix-neuf journées, le pilier Ugo Boniface n’a joué que onze matchs et symbolise la gestion de groupe décidée par le staff basque qui privilégie le roulement.
Photo Pablo Ordas Avec 459 minutes de jeu en dix-neuf journées, le pilier Ugo Boniface n’a joué que onze matchs et symbolise la gestion de groupe décidée par le staff basque qui privilégie le roulement.

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