Midi Olympique

À LEURS SOUVENIRS

EN RETROUVANT UNE ÉQUIPE QUI L’AVAIT DOMINÉ À L’ALLER COMME RAREMENT VU CETTE SAISON, LE CABCL VEUT REPARTIR DU BON PIED. ET MONTRER QU’IL A COMMENCÉ À APPRENDRE DE SES ERREURS.

- Par Enzo DIAZ

Jeremy Davidson n’est pas vraiment du genre à ressasser le passé. Mais le manager nord-irlandais a fait cette semaine, une fois n’est pas coutume, une priorité du souvenir du 12 octobre et du match aller contre Massy (8e journée). Une défaite sans réelle contestati­on (30-19), qui est restée bien vivace dans les esprits corréziens. « À Massy, nous sommes passés à côté. Nous avons été dominés une bonne partie du match dans tous les domaines et nous aimerions remettre les pendules à l’heure… J’espère que nous allons être revanchard­s. »

Des propos qui font mouche et écho à ce que disait déjà le capitaine Saïd Hirèche avant la reprise de l’entraîneme­nt dimanche. « Un match comme celui-là, tu ne l’oublies pas. Il nous ont battu comme il le fallait avec un engagement sans faille et en délivrant une belle performanc­e. » Brive, marqué, sait donc à « quoi s’attendre » de la part d’une équipe qui bien que lanterne rouge ne vient pas faire du tourisme en Corrèze. Puis, s’il fallait en rajouter sur la méfiance et le sérieux qu’inspirent les banlieusar­ds parisiens, il suffit d’écouter Samuel Marques. Le demi de mêlée désormais trentenair­e a le plus gros temps de jeu au poste pour sa deuxième saison (huit titularisa­tions en seize matchs) malgré une belle concurrenc­e avec les plus jeunes Vasil Lobzhanidz­e et David Delarue (22 ans tous les deux). Il rappelle que « Brive est le premier club à avoir perdu dans la saison contre Massy. C’est une belle équipe qui met beaucoup de courage et d’envie. Je trouve que c’est l’une des plus agressives que nous ayons rencontré. Nous avions été bien accueillis là-bas donc à nous de répondre et de leur montrer que nous sommes à Brive. »

ÉVITER TOUTE SUFFISANCE

Une volonté de marquer son territoire qui n’a rien à voir avec une quelconque suffisance. Personne n’a d’ailleurs évoqué ces derniers jours le sujet du bonus offensif, que l’escouade corrézienn­e a du mal à aller chercher ou ne sait pas garder sur ses terres (deux bonus offensifs contre Aurillac et Bourg-en-Bresse). Pourtant, « il ne faut pas se reposer sur ses lauriers à domicile car les autres du top 6 avancent aussi », indique Marques qui espère voir le visage conquérant montré à SoyauxAngo­ulême et non celui de Béziers où le CABCL fut bousculé. Si l’ancien Palois ne cache pas son envie que l’on espère contagieus­e, de revoir dans un peu plus de trois mois et demi un stade qu’il connaît bien, le Hameau, désigné pour accueillir la finale de Pro D2 (voir page 32), et soulever pour « une seconde fois le bouclier avec Brive », il sait que ce sera aux Corréziens de gagner leur place. Cela passe d’abord par une mise au point contre Massy. ■

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