« On joue le top 6 mais aussi le maintien »
Manager de Carcassonne
La trêve a-t-elle été bénéfique à votre groupe ?
Je l’espère. Pour un club comme le nôtre, avec un effectif qui n’est pas pléthorique, la trêve est toujours un moment appréciée et bienvenue. Cela dit, les joueurs ne sont pas partis en vacances. Nous nous sommes retrouvés pour revoir à la vidéo le match de Montauban. Nous avons analysé ce qui n’a pas fonctionné. Maintenant, le groupe repart pour une série de matchs capitaux.
Que vous inspire l’Aviron bayonnais ?
Lorsque Bayonne est venu à AlbertDomec, c’était une équipe en construction que nous avons eu la chance de battre. Maintenant, la patte de Yannick Bru commence à porter ses fruits. C’est une formation qui montre son vrai visage en occupant la deuxième place. L’Aviron n’est pas un ensemble d’individualités mais un collectif parfaitement bien en place. On prépare notre déplacement sans la moindre pression. Ensuite, on se projettera sur la réception de Nevers.
Après le faux pas face à Montauban, le top 6 est il toujours d’actualité ?
Paradoxalement, on joue à la fois le top 6 mais aussi le maintien. La série de matchs qui nous est proposée est assez exigeante avec un double déplacement à Bayonne et Oyonnax et une double réception de Nevers et Biarritz. Si, sur ces quatre matchs, on capitalise huit points, nous pourrons encore regarder vers le haut. En revanche, si nous n’en prenons que la moitié, nous risquons de devoir regarder vers le bas. Cette série de quatre rencontres sera vraiment déterminante.
Luc Bissuel a achevé sa saison. Allez-vous faire appel à un joker médical ?
Tout d’abord, l’ensemble du club est de tout coeur avec Luc. En outre d’être un excellent talonneur, c’est un meneur d’hommes, un garçon charmant qui nous fait cruellement défaut. Dans l’état actuel des choses, le club ne peut pas prendre un joker médical. Nous faisons entièrement confiance à Thomas Sauveterre et Maxime Castant. Il y a l’option avec « Dédé » Ursache, qui peut également dépanner au talonnage. ■