Midi Olympique

TANT QU’IL Y A DE LA VIE…

COLOMIERS L’ÉCHEC AURILLACOI­S DIGÉRÉ, LES HAUTGARONN­AIS NE JETTENT PAS L’ÉPONGE. LA CROYANCE DANS LE MAINTIEN EST À CE PRIX.

- Par Enzo DIAZ

En une semaine, rien n’a changé du côté de MichelBend­ichou. Plutôt en trois jours, puisque les Columérins ont repris le chemin de l’entraîneme­nt jeudi dernier. Trois jours pour évacuer la nouvelle et énième déception enregistré­e hors de leurs bases, dans le Cantal, dans un match brûlant, assortie d’une copie finalement encore « trop médiocre » comme le soulignait Julien Sarraute aprèscoup. En ne ramenant qu’un maigre bonus défensif de leur voyage, Aurélien Béco et ses partenaire­s ne se sont assurément pas facilités la tâche puisque les voilà désormais à huit points des Bressans et des Aurillacoi­s. La situation est-elle irréversib­le ? Dans l’attitude et dans les discours, les joueurs du président Carré refusent pourtant tout abattement et préfèrent regarder droit devant eux plutôt qu’en arrière alors qu’il reste onze levées cruciales.

JULIEN SARRAUTE : « LE GROUPE A LES CLÉS »

D’autant plus que l’adversaire de ce vendredi, Vannes, « une équipe qui ambitionne les phases finales » n’autorise évidemment aucun relâchemen­t comme l’ont rappelé le staff et les cadres du vestiaire de la Colombe en début de semaine. Loin de leur bastion de la Rabine, les Bretons ont déjà posé de sérieux problèmes à Oyonnax, Mont-deMarsan et sont allés accrocher le scalp de Massy et d’Aurillac tout en partageant les points à Bourg-en-Bresse. Choses que n’ont su faire leurs hôtes du soir. « Il faut s’enlever tout piège mental de ne pas les prendre pour ce qu’ils sont, ce serait ridicule. C’est une équipe dangereuse, usante, qui maîtrise son jeu sur le plan de l’affronteme­nt direct et de la vitesse chez ses trois-quarts tout comme la gestion des séquences longues. Elle ne panique pas mais sait également se montrer opportunis­te en contre-attaque depuis ses 22… » a prévenu le technicien gersois qui s’attend à trouver sur sa route une équipe dépourvue de pression. Pour la sienne, il sait que malgré quelques absences notables au centre du terrain, et sans la présence de ses trois internatio­naux roumains, l’enthousias­me ne fera pas défaut. « Ce que je sais c’est qu’on ne pourra pas réaliser un match moyen, ça ne nous conduira pas à la victoire. Il faudra dominer aussi son sujet et se montrer plus efficace. Le maintien est à ce prix, il sera là au bout d’une très grande déterminat­ion et d’un très fort labeur. Le chemin sera long et chaque match est un éternel recommence­ment mais je crois en ce groupe. Il a les clés pour réaliser une excellente performanc­e. La pression ne doit pas nous inhiber mais être un élément motivant et nous donner de la déterminat­ion. » Avant d’aller se frotter aux Biterrois et de penser à la réception de Bourgen-Bresse, Colomiers, à l’image de son entraîneur principal, ne perd pas espoir. ■

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