Ambrose Curtis : la bonne pioche du RCV
À peine débarqué des Wasps à mi-janvier, bombardé titulaire dix jours après son premier contact avec ses nouveaux partenaires, Ambrose Curtis s’est fendu d’un superbe essai de 70 mètres contre Soyaux-Angoulême. Le Néo-Zélandais signait ainsi de la plus belle des manières son arrivée à Vannes.
« Je ne pouvais rêver mieux comme entame avec mes nouveaux coéquipiers », racontait ce dernier au soir du match. Le garçon qui a touché son premier ballon dès l’âge de 4 ans ne pouvait faire autre chose que du rugby là où il est né. C’est presque génétique en Nouvelle-Zélande. Et le rugby est d’abord une affaire de famille puisque ses frères et soeurs pratiquaient lorsqu’il a débuté. Le plaisir et la découverte ont fait ensuite place à d’autres objectifs, bien qu’il ait dit ne jamais avoir eu l’ambition de devenir professionnel. « C’est seulement vers l’âge de 20 ans, alors que je venais d’être retenu en équipe nationale que j’ai pris conscience que je pouvais en faire mon métier. » Mais c’est par le biais du rugby à 7 qu’il s’est fait un nom avant d’opter pour le 15 « qui est beaucoup plus physique ». Son passage aux Wasps est presque passé inaperçu faute de temps de jeu. Ambrose Curtis espère bien rebondir à Vannes. Joueur polyvalent, il peut évoluer avec la même aisance aux ailes, au centre et même en numéro 15. Le garçon dit encore aimer la philosophie de jeu à la française « où on envoie beaucoup de jeu ». De son nouveau club, le nouvel ailier ne tarit pas d’éloges.
« D’abord un super accueil, une intégration idéale et un club au fort potentiel. » Son ambition ? Marquer les esprits jusqu’à la fin du championnat. J.-F. C. ■