Midi Olympique

« Je ne savais pas où j’en étais »

- Propos recueillis par Pablo ORDAS

Êtes-vous surpris d’être le joueur le plus utilisé de l’effectif du BO ?

Lorsque Charles Bouldoire s’est blessé, je savais que j’allais enchaîner les matchs donc je ne suis pas forcément surpris. Sans prétention, ça m’a permis de retrouver de la confiance et du rythme. Je ne savais pas où j’en étais après les deux années marquées par les blessures. Je me disais que je n’allais jamais revenir. Au final, avec une bonne préparatio­n physique, ça m’a beaucoup aidé et j’ai pu retrouver un certain niveau.

On vous sent soulagé…

Oui, bien sûr. Il y a des moments, pendant les deux dernières années, où je me disais que je ne servais à rien sur le terrain, que je n’allais pas y arriver. Sur certains matchs, cette année, je me suis dit qu’il fallait toujours travailler et y croire. J’ai vu que je n’étais pas devenu un nul du jour au lendemain. Je suis content. C’est aussi la dernière année avec mon petit frère, Maxime, donc j’ai envie, collective­ment, de vivre une belle fin de saison.

Que peut-on vous souhaiter à titre collectif, et individuel ?

Pour l’instant, nous jouons le milieu de tableau. Nous nous y sommes mis depuis quatre ou cinq mois donc forcément, personne ne nous attend et personne ne croit en nous. C’est tout à fait normal. Maintenant, je sais que l’équipe a du potentiel. Nous avons vraiment la qualité pour faire mieux, quand je vois que nous allons gagner à Oyonnax, que nous faisons un bon match à Brive ou que nous battons Bayonne sans qu’il y ait quelque chose à dire. Ce sont des matchs qui font espérer des jours meilleurs. J’espère vraiment que nous sommes en train de prendre conscience qu’il reste onze matchs et que la saison va se jouer maintenant. Personnell­ement, j’ai envie que ce club vive des phases finales. Ce sont des week-ends particulie­rs. Nous les avons vécus l’année dernière et il y a deux ans. Ce sont de très bons souvenirs et il faut que l’on continue à laisser le club dans ces positions pour, petit à petit, chaque année, espérer un peu mieux. ■

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