Midi Olympique

Thomas Fortunel, le « minot » assure !

- D. B.

La cellule « formation » de l’USM peut être fière. Sa pépite, Thomas Fortunel, longuement « polie » durant toute son éducation rugbystiqu­e, a éclos au meilleur des moments pour se révéler au plus haut niveau. Le jeune joueur, même pas 24 ans, est devenu l’un des principaux fers de lance de l’équipe et s’est installé avec autorité en tant que numéro 1 au poste d’ouvreur cette saison. Il fut titularisé huit fois lors des neuf dernières rencontres ! Celui qui a débuté le rugby au sein de feu l’entente Moissac-Honor-de-Cos est très vite devenu l’un des cadres des équipes de jeunes de l’USM. « Pour mes parents, c’était le plus commode. Ils pouvaient m’amener facilement aux entraîneme­nts le mercredi. Et puis, c’était le club phare de la région, c’était un honneur de porter les couleurs de Montauban », détaille le jeune homme. À l’époque, il évoluait au centre et sa rencontre avec Sébastien Piqueronni­es au pôle espoir de Jolimont fut décisive. Conscient que le gabarit du jeune centre montalbana­is serait un critère limitant pour son évolution, l’actuel entraîneur de l’équipe de France des moins de 20 ans lui propose de se replacer à l’ouverture. Un choix gagnant. « J’ai accroché immédiatem­ent à ce poste qui me permet de toucher énormément de ballons et de prendre le contrôle du jeu, explique Thomas Fortunel. C’est un poste qui met plus en avant les qualités techniques que physiques et cela me correspond mieux. Sébastien m’a fait comprendre qu’avec mon gabarit, je ne serais jamais un grand centre. En revanche, je pourrais tirer mon épingle du jeu au poste de demi d’ouverture. » C’est Xavier Péméja qui lui fera confiance en premier, le lançant dans le grand bain de l’équipe fanion à 18 ans à peine. Aujourd’hui, le jeune homme est titulaire en Pro D2 et demain, il évoluera en Top 14 où il a signé un bail de deux ans en faveur du Castres olympique où il se heurtera à la concurrenc­e de Benjamin Urdapillet­a. Un autre défi, une autre histoire. Pour l’heure il y a une saison à (bien) finir ! ■

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