Midi Olympique

Relégation : un match charnière

- Par Guillaume CYPRIEN

Il est toujours préférable d’avoir des cartouches en réserve dans cette lutte qui s’organise pour le maintien, et les deux matchs de retard que les Rheusois déplorent contre Antony et Marcq-en-Baroeul, seront autant d’occasions de grappiller des unités précieuses pour faire la différence. Mais il y a deux « mais ». Les Bretons devront disputer ces deux rencontres à l’extérieur, et la deuxième qui se fera chez le leader invaincu, servira aux Marcquois de dernier tour de piste à domicile avant le départ des phases finales. Le report de ces opposition­s a aussi alourdi le calendrier des Rheusois. Entre le 3 mars et le 21 avril, ils devront aligner une série de quatre matchs suivie d’une autre de trois. On ajoute à leur profil des neuf rencontres restantes à disputer, cinq déplacemen­ts pour seulement quatre réceptions. Et on obtient une situation dont on perçoit qu’elle peut leur profiter, ou leur nuire, au choix des blessures, des états de formes, et de la fatigue d’une fin de saison éprouvante.

LOUBÉRY : « NOUS SOMMES PRÊTS »

Ici se pose en préambule de ce parcours aléatoire la réception des Pucistes, qui rentrée dans ce logiciel du « tout est possible », prend des proportion­s conséquent­es. Les Pucistes ne sont pas loin. Ils peuvent revenir à hauteur, alors qu’ils ont devant eux un mois de mars possibleme­nt favorable, au cours duquel ils recevront les concurrent­s de Plaisir et du Havre, et se déplaceron­t chez la lanterne rouge arrageoise.

Ce capital disponible de douze points et plus, les Parisiens semblent en mesure de le prendre. Dans leurs sept dernières défaites consécutiv­es, les points de bonus arrachés à Marcq-enBaroeul, à Gennevilli­ers, contre Beauvais, et à Antony, ont montré que leur bateau flottait toujours dans la tempête. On note seulement une grosse avarie subie lors de la dernière disputée contre Drancy (14-44). « Dans notre situation, ce non-match m’a laissé dans un état de dépit considérab­le, l’a commenté l’entraîneur Xavier Tesseidre, qui a imposé à ses joueurs une troisième séance de travail cette semaine. On n’est pas sorti du vestiaire, c’est inexplicab­le. Le deal est simple : si on veut se sauver, il faut remettre le bleu de chauffe. Je ne sais pas si ce match au Rheu est définitif. Mais il sera riche d’enseigneme­nts. On va voir quelle fin de saison nous voulons vivre. » « Je fais confiance à mes joueurs, je sais qu’ils seront présents pour ce match essentiel, a répondu depuis la Bretagne Régis Loubery.

Nous savons être durs chez nous, et l’équipe joue de mieux en mieux. Nous sommes prêts. » Lui devra peut-être se passer de son ouvreur et buteur Benjamin Bau (genou), de son pilier William Tchakam (commotion), et de son troisième ligne Martin Lagarde (épaule). Ils étaient en phase de reprise en début de semaine. Pour les Pucistes, de ceux qui ont sombré contre Drancy, tous seront là. ■

Newspapers in French

Newspapers from France