DANS LE CREUX DE LA VAGUE
Après avoir, le plus longtemps possible, grâce à une belle abnégation défensive, retardé l’échéance toutefois inéluctable, les Carcassonnais savent le destin de leur saison maintenant suspendu à la réception de Nevers, jeudi.
appuie Christian Labit.
« Ce sera un moment clé de notre saison, Soit on vient à gagner et il reste une lueur d’espoir pour accrocher les six, soit on perd contre ce qui se fait de mieux et il faudra alors se résigner à jouer le bas de tableau. » Carcassonne souffre en ce moment. Le match à Bayonne n’a donc pas effacé totalement les doutes engendrés par la défaite à domicile face à Montauban, mais a contribué tout de même à garder espoir.
« On était venu pleins d’intentions, explique Bakary Meïte. Mais on n’a pas saisi nos opportunités et on a subi en deuxième période. » Les limites de l’équipe sont apparues justement quand l’Aviron a frappé fort. Dépassé par le rythme, limité par son banc, Carcassonne surnage avec ses moyens à un moment de la saison où la différence
se fait avec les plus forts. « Il va falloir être performants dans la conquête parce qu’on ne l’est plus, et plus pragmatiques, avance
l’entraîneur. C’est à ce prix-là qu’on reviendra ce que l’on a été. Après il faut rester humbles. On est une petite équipe de ce championnat, le plus petit budget. On souffre depuis décembre parce qu’on n’a pas d’autre choix que de faire jouer les mêmes hommes. On ne va pas se plaindre mais trouver des solutions pour rivaliser. » Le chantier commence jeudi avec la réception du leader, Nevers. E. L. ■