Midi Olympique

LE MINIMUM SYNDICAL

FACE À UNE LANTERNE ROUGE MASSICOISE RÉDUITE VINGT MINUTES À QUATORZE, LES CORRÉZIENS ONT ENGRANGÉ UN SUCCÈS BONIFIÉ. SANS TOUTEFOIS SE RASSURER TOTALEMENT DANS LE JEU.

- Par Baptiste PERY, envoyé spécial Samuel Marques.

S’ils veulent nous dire quelque chose, ils n’ont qu’à venir. Le vestiaire est ouvert. » C’est par ces mots que Samuel Marques a ponctué son discours en conférence de presse après le match face à Massy. Le demi de mêlée briviste a été irrité par les quelques sifflets émis par le public d’Amédée-Domenech en fin de seconde période. « Je trouve ça un peu ridicule. C’est facile de critiquer et de tomber sur les joueurs. » Des critiques qui n’étaient sûrement pas destinées au bilan comptable des coéquipier­s de l’internatio­nal portugais. Avec ce large succès obtenu face aux Essonniens, les hommes de Jérémy Davidson continuent de suivre la cadence infernale du trio de tête de ce Pro D2. « Maintenant il va être important de gagner à l’extérieur, relativisa­it le manager corrézien.

On s’aperçoit que les trois premiers, sur qui on a du retard, gagnent tous leurs matchs à domicile, donc il va falloir aller chercher des points ailleurs. »

OLDING, LIBÉRATEUR À L’INFIRMERIE

Si quelque chose a chafouiné le public briviste, c’est certaineme­nt la manière poussive dont cette victoire bonifiée a été obtenue. Après un départ canon, les locaux se sont heurtés à un collectif massicois décidé à faire bonne impression. « Ce n’est pas

Photo Icon Sport parce qu’ils sont derniers qu’il n’y a personne en face, remarquait Marques. Ils étaient acculés sur leur ligne mais ils n’ont rien lâché. » Face à ce rideau très rugueux en première période, les Brivistes ont déjoué, se sont précipités, et ont vendangé plusieurs occasions d’essai en commettant des en-avants à quelques mètres de la ligne. Jusqu’à cet essai libérateur de Stuart Olding, qui a malheureus­ement marqué la fin de la partie pour l’Irlandais, blessé au genou et contraint de céder sa place. C’est aussi pour cela qu’à la 78e minute, et après une autre sortie sur blessure de Victor Lebas, le capitaine corrézien Saïd Hirèche a choisi de tenter la pénalité plutôt d’aller chercher un nouvel essai, déclenchan­t un flot de huées dans les tribunes. Un choix partagé par Samuel Marques. « Le score était plié. Faire une action en plus pour avoir un blessé derrière, je n’en vois pas trop l’intérêt. » Dans la course aux demi-finales, le CAB préfère mettre toutes les chances de son côté. Quitte à faire quelques mécontents.

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