VISAGE PÂLE
LES BRETONS SONT PASSÉS À CÔTÉ. RIEN D’ALARMANT MAIS LA RÉCEPTION D’OYONNAX S’ANNONCE STUDIEUSE.
Je suis un peu surpris car toute la semaine avait été bonne, j’avais l’impression et le sentiment que nous avions bien travaillé avec une bonne énergie pour préparer ce match. Et puis patatras… » Jean-Noël Spitzer, placide mais lucide n’a pas forcément apprécié ce qu’il a donc vu de la part de ses joueurs. Battus dans l’engagement, contrariés au sol, indisciplinés et dominés en conquête, les Morbihannais ont raté dans les grandes largeurs leur déplacement en terre haut-garonnaise. Eux qui ambitionnaient un rapprochement vers le top 6 ont dû remettre leur appétit au placard. « Ce n’est pas vraiment ce que j’attendais de la part de mon équipe. Rien n’a marché. C’est un match pitoyable de notre part, collectivement et individuellement. Il n’y a aucune perf individuelle, on ne s’abîme pas sur un match comme ça, en s’engageant aussi peu. Tout le monde attendait qu’un autre sauve la patrie. C’est un match triste. » renchérissait Spitzer. L’entraîneur à la casquette sait bien que son équipe n’a pas les 55 points requis pour le maintien « et il faut les avoir le plus vite possible. Cette année, on a l’occasion de se mettre à l’abri assez tôt et il ne faut pas jouer avec le feu. Les années précédentes il a fallu lutter jusqu’au bout et c’est dur car ça met tout le monde sous pression au club. »
La pression, il en sera question avec la réception de l’ogre oyonnaxien. « Est-ce qu’il ne fallait pas ça pour nous faire redescendre sur terre ? » s’interrogeait le demi de mêlée Jules Le Bail. Réponse dès vendredi.