Midi Olympique

CERISE SUR LE GÂTEAU

APRÈS UN MOIS DE JANVIER POUR LE MOINS DÉCEVANT, AVEC TROIS DÉFAITES, LES CHARENTAIS SE DEVAIENT DE RÉAGIR. ILS L’ONT FAIT ET DE QUELLE MANIÈRE !

- Par Jean-François CHRÉTIEN

Non seulement les partenaire­s d’Anthony Coletta se sont imposés mais en plus ils ont pris le point du bonus offensif. Deuxième fois de la saison après celui récolté contre Biarritz. Cette victoire qui ne souffre d’aucune contestati­on arrive à point nommé pour relancer des Charentais qui marquaient le pas. Seule ombre au tableau, les deux cartons rouges charentais et les deux bressans qui ont émaillé la rencontre. Une rencontre au demeurant correcte, avec certes quelques petites échauffour­ées, ponctuée malgré tout de huit cartons, quatre jaunes et quatre rouges répartis équitablem­ent.

Mais l’essentiel n’est pas là. Après une semaine mouvementé­e et l’annonce de la non-reconducti­on de Julien Laïrle, le vestiaire charentais était, et c’est bien naturel, en proie au doute. Mais ces doutes ils les ont évacués de la meilleure des manières vendredi soir. Et c’est Bourg-en-Bresse qui en a fait les frais. 41-15 au coup de sifflet final et la note aurait pu être encore plus salée au vu des occasions nettes qu’ils se sont procurées. Mais on ne va pas faire la fine bouche, le contrat est rempli et bien rempli. C’est ce que notait Julien Laïrle à l’issue de la rencontre. « La mission est accomplie, constatait­il. Pour nous c’était un peu le match de la peur pour continuer à exister dans ce ventre mou de la Pro D2. Par contre s’il y a eu un nombre de cartons incroyable­s, les garçons ont fait ce qu’il fallait et notre domination en conquête a mis tout le monde en confiance. C’est une belle soirée et je suis ravi pour les joueurs. Maintenant on va savourer et on s’occupera du reste à partir de lundi. »

DEUX PROLONGATI­ONS DE CONTRATS

Une bonne nouvelle n’arrivant jamais seule, Anthony Coletta, le capitaine, et Quentin Witt, l’exBressan qui faisait son retour, annonçaien­t une autre bonne nouvelle, celle de leur prolongati­on de contrat respective­ment de trois et deux ans. Mais pour en revenir au match le premier nommé revenait sur la préparatio­n. « On savait, que ce genre de match se joue devant. Bien que la semaine ait été agitée par les événements, on a bien préparé cette rencontre et on a su se montrer profession­nels ». Quentin Witt était d’abord heureux d’avoir retrouvé le terrain. « Je dois retrouver du rythme, confiait-il, mais globalemen­t je suis satisfait. Bourgen-Bresse a joué son va-tout et même si on a connu un petit passage à vide, on a démontré qu’il y avait du caractère dans cette équipe ».

Côté Bressan, Yoann Boulanger faisait grise mine. « On savait qu’ils allaient mettre de l’engagement mais on n’a pas su trouver les réponses à ça. On s’est désuni alors qu’il fallait apporter une réponse collective. On est tombé dans le panneau. On a su s’adapter en deuxième mi-temps en se créant de belles opportunit­és malgré tout, on a pris une belle leçon, à nous d’en tirer les enseigneme­nts. »

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