Midi Olympique

UNE PLACE À CONQUÉRIR

EN QUATRE ANS D’EXISTENCE, LES GIRONDINES ONT FAIT LA PREUVE DE LEUR FIABILITÉ.

-

À l’ouest de la métropole bordelaise, le Stade bordelais et Bruges-Blanquefor­t occupent le territoire du rugby au féminin. Plus au sud, le RC Gradignan, que président Cédric Chabot et Éric Auriol, aspire à devenir une place forte. Le chemin n’est pas aisé mais la progressio­n est régulière depuis la création de la section en septembre 2015 avec une équipe cadettes et huit licenciées. Aujourd’hui, le RCG présente, en compétitio­n, une équipe cadettes et une formation seniors à XV alors que huit jeunes moins de 15 ans ont été intégrées à l’école de rugby. Elles sont ainsi soixante-sept filles parmi l’effectif global du club, ce qui est loin d’être négligeabl­e. Ce développem­ent est le fruit d’un engouement issu des écoles et des collèges. Responsabl­e de la section féminine, Benjamin Pesteil se félicite que le club ait répondu, il y a quatre ans, aux sollicitat­ions de quelques filles volontaire­s. Au sud de Bordeaux, une place était à prendre. « Nous avons reçu cet été le renfort d’une douzaine de joueuses du club de La Brède qui ne repartait pas, arguet-il. Nous devons maintenant développer les structures d’encadremen­t et le club est prêt à diriger des bénévoles sur les équipes féminines. L’autre axe de travail consiste au recrutemen­t. »

OBJECTIF FÉDÉRALE 1

Benjamin Pesteil, qui entraîne les seniors avec Frédéric Ribéro, apprécie l’intégratio­n totale des filles au sein du club où elles représente­nt un cinquième des licenciés. Une véritable force au service d’une ambition : « Nous avons la volonté de former des joueuses en proposant l’activité rugby. L’objectif est d’aller le plus haut possible au niveau où nous évoluons. Et donc de participer à la phase finale du championna­t de France niveau 2 de Fédérale 2. Comme pour les cadettes, nous sommes dans les clous. »

Les Gradignana­ises acquiescen­t volontiers et leur capitaine Julie Lallet joue le rôle précieux de fer de lance et de soutien. Sa grande expérience, son état d’esprit, son exigence en terme de travail et son fort caractère sont des pistes de progressio­n pour les plus jeunes. D’autres tirent le groupe vers le haut dont Claudine Soulignac ou Léa Carvalho suivies par des jeunes de qualité qui possèdent une réelle marge de progressio­n. Autant d’arguments pour justifier l’objectif affiché de viser la Fédérale 1 à trois ou quatre ans.

 ??  ??

Newspapers in French

Newspapers from France