Midi Olympique

Entourés par des « tauliers »

- A. B.

Romain Ntamack n’a pas joué à l’ouverture qu’à trois reprises cette saison avec le Stade toulousain. Il n’a été associé avec Antoine Dupont à la charnière qu’une seule fois. Et encore, c’était la saison dernière en Challenge Cup. Sans remettre en cause, le choix de ces deux garçons, force est de souligner combien leur inexpérien­ce est grande. Les jeter dans le grand bain internatio­nal, c’est forcément les accompagne­r par des structures de jeu leur facilitant la tâche. « Il faut les accompagne­r surtout sur le plan défensif, juge l’ancien demi de mêlée internatio­nal Guy Accoceberr­y. Et surtout ne pas faire la même erreur que lorsqu’on a lancé le jeune Jalibert l’an dernier contre l’Irlande, qu’on avait laissé un peu à l’abandon dans le système défensif. » Quelle solution alors pour soulager Romain Ntamack, notamment ? « Attention, les Ecossais ne sont pas des monstres non plus et le jeune Ntamack sait plaquer, répond

« Acco ». Toutefois, s’il prend plusieurs

vagues consécutiv­es parce que les Ecossais le ciblent, il faudra alors imaginer une stratégie différente. Ce sera à Bastareaud peut-être de venir se positionne­r en dix, avec Fickou en premier centre et Ntamack en deuxième. Cela lui permettra d’être un peu épargné. » Et quid du secteur offensif ? Fickou connaît bien Ntamack depuis leur époque toulousain­e. Sans doute le centre parisien sera-t-il un précieux

soutien dans la prise de décision. « Je pense qu’il faut laisser carte blanche à cette charnière, rétorque

Accoceberr­y. Si elle entrait dans une équipe avec un fond de jeu bien établi, les cadres auraient alors un rôle de guide. Mais ce n’est pas le cas. Autant laisser libre cours à leur imaginatio­n. » Certes, mais dans la maîtrise des temps forts ou des temps faibles, Antoine Dupont devra aussi être à l’écoute des anciens. « Et c’est uniquement là où Picamoles ou Basta auront un rôle à jouer. », conclut

Accoceberr­y.

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