« Faire les efforts pour l’équipe »
HUMILIÉS PAR L’USAP, LES HÉRAULTAIS DOIVENT RETROUVER DE LA FIERTÉ, DE L’AGRESSIVITÉ ET UNE CONQUÊTE À TOULOUSE.
Le groupe a-t-il digéré la défaite face à Perpignan ?
Digérer, peut-être pas. C’est difficile, nous sommes tous extrêmement déçus par notre performance et nos prestations cette année en règle générale. C’est une nouvelle défaite qui fait très mal. Nous sommes tous ensemble dans cette galère et nous cherchons les moyens de nous en sortir grâce au collectif, en faisant les efforts nécessaires.
Croyez-vous encore à la qualification ou êtes-vous passés en « mode » maintien ?
Quand on perd chez nous face au dernier du championnat, la priorité est de maintenir le club dans l’élite. Il faut y penser car c’est quelque chose qui nous pend au nez et qui peut arriver très vite. Il faut être méfiant, en avoir conscience. Après, si on arrive à assurer le maintien le plus vite possible, nous pourrons alors voir si nous pouvons prétendre à autre chose. Le club passe avant tout le reste. Il nourrit notre motivation et on veut qu’il aille de l’avant.
Pourquoi le MHR ne parvient-il pas à sortir de l’impasse ?
Je n’ai pas les clés, ni les raisons du pourquoi du comment. Nous sommes tous là-dedans. C’est vrai que pour le moment, nous ne trouvons pas de moyen pour repartir de l’avant et, surtout, gagner des matchs. Mais le groupe sait que cela arrive. Ce type de saison se produit dans beaucoup de clubs et de sports. À nous de faire bloc.
L’équipe aurait pu « exploser » après une nouvelle désillusion mais de l’extérieur, elle semble, au contraire, rester soudée. Est-ce réellement une force aujourd’hui ?
Tout le monde nous critique et nous montre du doigt. Donc, si nous n’avons pas de cohésion entre nous, ce sera très difficile de se maintenir. Nous ne cherchons pas d’excuses et on regarde nos erreurs en face. Mais pour l’instant, nous n’arrivons pas à aller au-delà. Mais nous restons ensemble et faisons le dos rond. Nous savons que nous ne parvenons pas encore à trouver des enchaînements et à développer des phases de jeu collectives. Du coup, l’équipe tente de communiquer durant les entraînements, de s’écouter et de s’entraider pour trouver des moyens d’y remédier.
Depuis la claque face à l’Usap, avez-vous fait quelque chose de particulier entre joueurs ? Vous êtes-vous réunis ?
Nous avons eu une longue réunion à la fin du match dans le vestiaire et je ne pense pas que nous ayons besoin d’en faire davantage. La priorité est de travailler. Maintenant, il faut des actes et des réponses sur le pré. C’est ce que nous allons essayer d’aller chercher.
Dès samedi à Ernest-Wallon face au leader du Top 14…
Ce serait trop prétentieux de l’annoncer ! On va jouer le premier chez lui. Une équipe qui est fantastique en ce moment et même depuis le début de la saison. Nous allons essayer de rester unis. C’est un match où la solidarité et l’entraide vont être très importantes. Vu leur jeu, il va falloir s’accrocher et rester très serrés en défense. Faire les efforts pour l’équipe. C’est le défi qui nous attend. Il y a du caractère dans l’équipe et les individualités. Mais c’est bien beau de le dire, il faut désormais le montrer.