Midi Olympique

BIS REPETITA

C’EST ENCORE UN CONCURRENT DIRECT POUR LE MAINTIEN QUI SE PRÉSENTE CE SOIR À JEANALRIC. MAIS LE STADE VA DEVOIR UNE NOUVELLE FOIS SE DÉPASSER.

- Par Jean-Marc AUTHIÉ

Comment ne pas faire la fine bouche quand Aurillac est capable de produire 80 minutes d’un rugby total un jour et seulement 40 minutes une semaine après. Mais c’est le lot des Aurillacoi­s cette saison de faire trembler tout le monde car personne ne sait à quoi s’attendre. Après la positive attitude face à Béziers, c’est la dubitative attitude qui prévaut suite à Mont-de-Marsan. Alors certes, le staff a fait tourner. Certes, les coachs ont voulu voir des joueurs. Certes, il a fallu en reposer certains. Mais c’est pour quand la tranquilli­té ? Des questions auxquelles Thierry Peuchlestr­ade a répondu, mettant en avant le choix de deux matches cruciaux à venir pour les Rouge et Bleu. Et dans la tête du technicien, la venue de Massy, la lanterne rouge, n’aura rien d’une partie de plaisir.

« Tous les matchs seront des tournants. Comme on sait que nous n’avons plus le droit à l’erreur à la maison, le fait de recevoir le dernier ne doit rien changer à cela. Mais dans la tête, c’est toujours délicat. » Peuchlestr­ade et son staff ont insisté toute la semaine sur la venue « d’un dernier pas comme les autres ». D’ailleurs le patron a tout de suite fait le parallèle avec la victoire ce week-end de Perpignan à Montpellie­r. Certes, cela reste le Top 14, « mais dans un championna­t resserré comme le nôtre, tout est possible ».

IL FAUDRA « UN GRAND AURILLAC »

Alors Thierry Peuchlestr­ade craint énormément cette équipe de Massy. « Elle joue bien au rugby et en plus a de la qualité dans son effectif avec des joueurs performant­s et perforants. » Les Aurillacoi­s vont donc devoir mettre tout ce qu’il faut pour venir à bout des joueurs de l’Essonne. « Nous devrons voir un grand Aurillac », affirme même l’entraîneur.

Car comme pour la venue de Colomiers, l’enjeu est grand pour les Cantalous avec les deux matchs qui arrivent et autant de réceptions. En faisant le plein de points, c’est la quasi-certitude de finir le championna­t peut-être pas en roue libre, mais du bon côté. Avant tout, il faut passer les obstacles Massy et Bayonne. En une semaine, les Aurillacoi­s ont au menu le dernier et le premier de la classe. Alors oui la semaine est déterminan­te. Et puis n’oublions pas que « chat échaudé craint l’eau froide ». Vannes reste dans tous les esprits et personne à Aurillac n’a envie de se reprendre les pieds dans le tapis. « En Pro D2, personne n’est à sa place car le championna­t est plus homogène qu’on ne le croit. Tout le monde doit craindre tout le monde », insiste le coach. Le Stade aurillacoi­s ne doit surtout pas l’oublier, ni à la 22e, ni à la 23e journée, ni jusqu’à la 30e !

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