Nevers, un blason à redorer
« Il nous est arrivé quelque chose que je ne pensais pas possible cette saison. » Xavier Péméja a, comme tout le club neversois, eu du mal à encaisser la gifle reçue à Carcassonne et ce cinglant 49-12. Perdre en déplacement n’a rien d’infamant en Pro D2 mais c’est la manière qui a surpris. Certes, plusieurs joueurs majeurs étaient au repos ou blessés mais ces absences n’expliquent pas tout. « À Carcassonne, nous avons aligné des joueurs qui s’entraînent tous les jours », oppose d’ailleurs le manager général. Son groupe doit se réveiller et aura disposé, pour cela, de dix jours entre la bérézina de Carca et le rendez-vous de Chanzy. « C’est presque trop long », remarque le technicien neversois. « Et cela veut aussi dire que nous n’aurons que peu de temps pour préparer la réception de Colomiers qui, elle, sera capitale. Nous devons rester invaincus au Pré-Fleuri. Nous sommes à +20 au classement britannique et si nous restons à +20, je pense que nous terminerons dans les quatre premiers. » Avant l’échéance du 1er mars et de la vingt-troisième journée, Nevers tentera de redorer son blason, dimanche, chez les Charentais. En retrouvant une bonne partie de ses cadres, dont le meilleur marqueur d’essais Josaïa Raisuqe, le XV azur et or aura les moyens de donner, à son adversaire, une réplique digne de son rang. À moins que le costume d’équipe phare de la division ne lui soit encore un peu grand.