Midi Olympique

DÉSIR DE FERMETÉ

APRÈS L’ÉCHEC DE MONTAUBAN, ET ALORS QUE LE SPRINT FINAL SE RAPPROCHE, UNE RÉACTION EST ATTENDUE. L’HEURE EST VENUE POUR LE CABCL DE MONTER EN RÉGIME.

- Par Enzo DIAZ

Ce ne fut pas le retour en bus le plus long de la saison. Mais celui de dimanche soir dernier n’a pas spécialeme­nt enchanté les Brivistes, repartis tête basse de la cuvette de Sapiac. Le point de bonus défensif ne les a nullement satisfaits, et la déception et la frustratio­n ont primé jusqu’au lundi. « Le staff n’a pas eu besoin de nous taper sur la tête. Les images du retour vidéo de lundi nous ont amplement suffi », souligne l’arrière Thomas Laranjeira. Pour évacuer cette nouvelle désillusio­n hors de leurs bases, les Corréziens se sont replongés avec une furieuse applicatio­n dans les entraîneme­nts quotidiens. La semaine, bien que très courte en termes de préparatio­n et de récupérati­on, n’en a pas moins été studieuse. Car s’il est bien une chose qui anime les protégés du président Simon Gillham, c’est la volonté farouche de ne pas baisser les bras. « Ce serait bête de penser ainsi », rappelle l’artilleur. Et de croire donc encore dur comme fer à un possible accessit vers les deux premières places. Synonyme de qualificat­ion directe pour une place en demi-finale, le tout à domicile. Franck Romanet le signalait dans les couloirs de Sapiac dimanche : « On y pensera jusqu’au bout, on ne va pas lâcher. » De quoi rassurer les supporters du CABCL, confortés dans ce qu’ils ont pu voir cette semaine aux entraîneme­nts avec notamment une journée du mardi très intense et très concentrée.

L’IMPORTANCE DU MENTAL

Un visage qu’il faudra désormais reproduire ce vendredi soir face à une équipe vannetaise qui débarque sans complexe sur la pelouse d’Amédée-Domenech. « Nous avons vu à la vidéo que leur rugby est structuré, bien en place. Ils sont gaillards devants, et ils ont des pattes derrière. Vannes a très bien voyagé chez les gros du championna­t, que ce soit à Bayonne, Oyonnax ou Mont-de-Marsan. C’est une équipe qui est capable de faire un top 6 en fin de saison », prévient Laranjeira. De son côté, la troupe de Jeremy Davidson, trop pénalisée dans la cité d’Ingres, entend rectifier le tir. « La discipline nous fait défaut depuis le début de saison. En termes de statistiqu­es, nous devons être la sixième équipe la moins pénalisée. C’est beaucoup trop encore, notamment par rapport au trio de tête. » Capitaine à Montauban, Thomas Laranjeira sait que le sprint final arrive à grands pas et que les ne bénéficie pas d’une marge de manoeuvre considérab­le. « Si nous voulons être une grande équipe nous devons savoir gérer nos temps forts et nos temps faibles », lâchait Franck Romanet dimanche dernier. Ce vendredi, l’occasion est toute trouvée pour mettre les choses au clair.

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