DÉLOCALISATION ET RECONSTRUCTION
LE CLUB ISÉROIS ÉVOLUERA UN AN SUR LE TERRAIN DE HEYRIEUX, PENDANT LA CONSTRUCTION DE SON NOUVEAU CLUB-HOUSE ET DE SES NOUVEAUX VESTIAIRES. CELA NE L’EMPÊCHE PAS DE RESTER AMBITIEUX ET DE VOULOIR RETROUVÉ LE NIVEAU HONNEUR, QUITTÉ AU PRINTEMPS DERNIER.
Dimanche prochain, La Verpillière recevra Roanne à… Heyrieux, pour le choc de la poule 3 de Promotion Honneur Aura. Depuis trois semaines, les seniors du club isérois ont en effet migré à quelques kilomètres à peine, à l’Est. La délocalisation devrait durer un an, le temps de construire un nouveau club-house, d’ici l’été, puis des vestiaires, l’automne prochain, au stade PierreAlamercery. Des constructions novatrices, basées sur une démarche écologique et durable, en lien avec l’École nationale supérieure d’architecture de Grenoble. « Il y aura un peu de béton mais très peu, explique le président de l’Avenir XV, JeanClaude Portron. Ce sera novateur. »
En attendant, le club doit s’adapter et gérer au mieux cette période de travaux. Les équipes de jeunes, de leur côté, continuent de s’entraîner pour le moment à La Verpillière. Mais sans buvette et club-house, un club n’est plus le même, alors les grands ont préféré migrer au stade des Cambergères. « Le club de Heyrieux est en sommeil depuis plusieurs saisons, rappelle le dirigeant. Il a une petite école de rugby, en entente avec nous. Et il y a un beau terrain. Ça permet de le garder dans le giron du rugby… »
PROBLÈMES DE CONSTANCE
Et de permettre au club d’avoir des structures pour lui permettre de ne pas freiner son évolution. À côté de Bourgoin, La Verpillière, qui alterne les saisons entre l’Honneur, quittée à l’intersaison, et la Promotion Honneur, n’est pas le club le plus reconnu parmi les voisins du CSBJ, comme peuvent l’être SaintMarcel-L’Isle-d’Abeau, La Tourdu-Pin, ou encore Saint-Savin. Justement, les liens avec les voisins évoluent, notamment avec le plus prestigieux d’entre eux.
« Nous sommes en entente en moins de 14 ans, c’est plus sérieux qu’à une certaine époque, juge le président. C’est positif pour tout le monde. Bourgoin joue le jeu. »
Il reste à ne pas se relâcher sur le terrain. La défaite à Feurs, dimanche dernier, face à une équipe qui n’avait pas encore gagné un match dans la deuxième phase, est regrettable pour une formation qui vise l’accession. Le groupe, assez jeune, a encore des problèmes de constance. « On
devient l’équipe à battre, prévient Jean-Claude Portron. Nous avons un bon groupe, qui se laisse parfois attendrir… »
Dimanche ce sera un bon test, contre un autre prétendant, qu’il retrouvera le 24 mars dans la Loire, il vivra un bon test sur sa capacité à s’endurcir, et à réagir après une déconvenue. La qualification ne devrait pas faire de doutes, à condition de ne pas se relâcher à domicile, comme cela avait pu être le cas, à la fin de la première phase cet automne.