Midi Olympique

Le Midol à la lettre

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Faire ce que l’on dit…

Suite à un courrier paru la semaine dernière stigmatisa­nt une soi-disant mauvaise gestion financière de la Ligue Occitanie, je vous écris en mon nom afin de rétablir certaines vérités. Comme bon nombre des membres du Comité directeur, j’ai été choqué par les insultes et attaques portées sans fondement, que personne ne mérite. Je n’entrerais pas dans une polémique stérile mais je ne peux laisser croire aux mensonges.

Notre bilan prouve le bien-fondé de nos choix menés en faveur des clubs et de notre territoire. Le budget de la Ligue Occitanie présenté aux clubs le 17 décembre (record de présence avec 238 présents ou représenté­s ; une seule procuratio­n autorisée par porteur) est le reflet de notre volonté politique et de nos actions, conformes à l’engagement du projet fédéral, voici la vérité ! C’est ce qu’a démontré le trésorier René Bes, chiffres à l’appui.

Ledit budget a été approuvé à l’unanimité moins une abstention (99,6 % des voix, 76,9 % du corps électoral). C’est le signe d’une confiance massive après les orientatio­ns fortes que nous nous étions engagés à suivre : Ligue au service des clubs et comités départemen­taux ; relance du développem­ent ; affirmatio­n de principes forts comme « structurer, investir, reconnaîtr­e et récompense­r, développer plutôt que thésaurise­r ! »

C’est ce que nous avons fait. Si la Ligue a puisé dans ses réserves

800 000 € (et non 1,3 million), c’est bien pour investir, structurer et dynamiser ! Il ne s’agit aucunement d’un déficit d’exploitati­on mais bien d’un « investisse­ment sur l’avenir ! »

C’est le résultat de choix concertés, réfléchis et assumés.

Les Comités départemen­taux ont été aidés et sont maintenant beaucoup plus structurés pour assumer leurs responsabi­lités actuelles et futures. La proximité est renforcée et l’on note l’implicatio­n d’un nombre accru de bénévoles dans le fonctionne­ment de l’institutio­n. La baisse constante des effectifs depuis 2012 a été freinée dès la première année et l’hémorragie est quasiment stoppée cette saison avec dans effectifs à la hausse dans plus de la moitié des départemen­ts. Près de 40 000 enfants ont joué au rugby en scolaire en 2018-2019, des dizaines d’enseignant­s ont été formées… En termes d’encadremen­t, la Ligue Occitanie est au niveau de ses équipement­s informatiq­ues. Elle est prête à relever les défis d’une institutio­n qui, avec 65 000 licenciés et près de 400 clubs, représente plus de 20 % du rugby français.

Plus que jamais, notre budget doit être et sera au service d’une politique et donc des clubs, en faveur de la pratique pour toutes et tous, à tous niveaux, en tous lieux, voilà la vérité. Bernard PUJOL, secrétaire général de la Ligue Occitanie email

Chapeau !

Tout le monde a bien compris que le Stade français était en pleine turbulence mais ce qu’ont osé faire les deux jeunes et nouveaux entraîneur­s Julien Arias et Laurent Sempéré avant le match crucial face à Pau est exemplaire. Oser se passer de Latu, l’un des meilleurs talonneurs de la Coupe du monde, et d’un franchisse­ur comme Waisea pour cause de manque de ponctualit­é dénote un vrai tempéramen­t. Dans les conditions actuelles, adresser un tel message et réussir, c’est transmettr­e énormément de confiance : confiance en leurs joueurs, confiance au club, confiance en eux… Pour deux « inexpérime­ntés technicien­s » (comme ils se qualifient), en faisant passer la gestion de l’humain en priorité je trouve, au contraire, qu’ils ont fait preuve d’une stratégie et d’une audace dignes de vieux briscards. Et en plus sans se départir de leur sourire. Chapeau Messieurs ! Michel CASBAS email

Les champions

Merci pour votre édito sur les champions. Vous avez raison sur le fait qu’il en manque en France, mais il eut été bon d’aller plus loin dans l’analyse des causes : depuis le deuxième mandat de sélectionn­eur de Laporte, les hommes de caractère, qui font contre-pouvoir au sélectionn­eur, sont presque toujours bannis. Dernier exemple en date, Morgan Parra pendant le tournoi 2019. Et bizarremen­t, le mandat de Lièvremont, qui a été le seul à laisser ensemble tous les hommes de caractère, quitte à céder le pouvoir, s’est terminé par la meilleure performanc­e en Coupe du monde de l’histoire des Bleus… Aujourd’hui, les mecs n’osent pas prendre le pouvoir parce qu’ils ont tout simplement trop peur de se faire virer. Bertrand PIERRARD email

Un marathon

Que Franck Azema se rassure, Clermont n’est pas devenu mauvais en quatre-vingts minutes et cette défaite est logique et sera salutaire pour la suite. On l’entend à tout bout de champs, ce Top 14 est un marathon et il est impossible pour des joueurs de rester concentrés sur 35 matchs voir 40 matchs pendant toute la saison. Alors le mieux ne serait-il pas carrément de faire l’impasse sur certaines rencontres et d’envoyer des jeunes s’aguerrir au contact des meilleurs ? Plutôt que de risquer de perdre des joueurs cadres important pour plusieurs mois. Fabrice RIBAUD email

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