LAVELANET > Jean-Louis Vedel n’est plus

Dans les années 70, il faisait partie des tout meilleurs talonneurs de l‘hexagone sous les couleurs du Stade Lavelanétien. Né à Albi le 22 septembre 1944, Jean-Louis Vedel découvrira le rugby à l’école communale de SaintJuéry, mais comme il le disait lui-même, « je n’étais pas bon... » Longtemps, il aura couru après l’image de son père, le capitaine du SC Albi « Toto »

Ramade, résistant tombé sous le feu de l’occupant nazi.

Engagé dans la marine marchande, c’est à Hyères que le rugby se représente à lui, d’abord au poste d’arrière, puis trois-quarts centre, troisième ligne et enfin talonneur, poste qui colle le mieux à son tempérament. À Lavelanet, fief de sa famille d’adoption, il signe avec les Lannes, Taffine, Cubilié, Bacca, les plus belles pages de l’histoire du club. Un match restera en particulier gravé, Lavelanet-Nice en septembre 1972, considéré longtemps comme un

« modèle » de violence. En 1977, le Docteur Jean-Noêl Fondère, président, le convaincra d’entraîner Foix, équipe avec laquelle il atteindra la finale de Deuxième Division face à Hagetmau en 1980. Moniteur municipal d’éducation physique, Jean Louis Vedel laisse le souvenir d’un enseignant consciencieux, passionné et passionnant. Il a par la suite initié aux efforts de la course à pied longue distance des dizaines et des dizaines de coureurs ; il en était lui même adepte. Très affaibli ces temps derniers, parfois désorienté, la maladie a pris le dessus sur ce dur au mal. Il laisse dans la peine tous ceux qui l’ont aimé et ils sont nombreux. La rédaction de Midi Olympique adresse à sa famille et à ses proches ses plus sincères condoléances.