Midi Olympique

ENCORE CONVALESCE­NTS

BÉZIERS LES HÉRAULTAIS SE SONT MONTRÉS TROP FÉBRILES EN PREMIÈRE PÉRIODE POUR ESPÉRER CONTRARIER LEUR HÔTE.

- En. D

Alors que les détonation­s du feu d’artifice donné sur la pelouse de Michel-Bendichou résonnaien­t jusque dans les couloirs des vestiaires, David Aucagne n’a pas tardé pour se présenter avant de rejoindre ses hommes. La mine forcément marquée par ce troisième revers consécutif qui plonge l’ASBH dans le ventre mou du championna­t et un bilan désormais plus à l’équilibre (huit victoires, neuf défaites). « C’est sûr que je suis déçu, 25-0 ça fait mal. Notre entame a été difficile surtout avec ces deux contres pris sur leurs deux premiers essais. Je pense que moralement nous avons pris un gros coup sur la tête la semaine dernière face à Nevers donc c’était dur de se relever, délivrait le manager, toutefois non abattu. Je crois qu’on a proposé des choses, c’est ce que j’essaie de voir aujourd’hui. La deuxième mi-temps pour moi est intéressan­te car nous ne perdons que 3-0. Je vais essayer de positiver par rapport à cela, même si nous avons eu des pénaltouch­es que nous n’arrivons pas à conclure. »

« UN PACTE ENTRE NOUS »

Perturbés par la sortie rapide de leur demi d’ouverture Adrien Latorre, et le reposition­nement de Victor Dreuille au poste, les Héraultais, pourtant avec un engagement qu’on ne saurait leur enlever, ont semblé parfois manqués de moelle, en ne faisant pas tout le temps les choix justes. « Malgré nos erreurs, je crois que nous avons montré du caractère. Je crois qu’il va falloir être plus studieux, plus travailleu­rs, et plus précis dans notre gestuelle lors de nos temps forts. Il faut en tirer malgré cela du positif, on a fait un pacte entre nous à la fin du match contre Nevers pour ne pas baisser les bras », appuyait et concluait Pierre Bérard.

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