EMBELLIE
PARIS 15 - FÉDÉRALE 2 LES PARISIENNES SE SONT QUALIFIÉES EN POSITION AVANTAGEUSE EN PLAY-OFF DE FÉDÉRALE 2.
L’invincibilité des filles de Paris 15 dans la première phase de leur championnat de Fédérale 2 les a propulsées en tête d’affiche dans la seconde phase en play-off. Cette réussite confirme la renaissance de cette équipe, qui sortait de quelques années de vaches maigres. En 2010, elle évoluait en Armelle-Auclair, la deuxième division de l’époque. Dans le microcosme francilien où Chilly-Mazarin n’avait pas encore retrouvé toutes ses couleurs, où l’équipe du Stade français n’existait pas sous cette forme aussi ambitieuse, et alors que Gennevilliers périclitait, la montée dans l’antichambre de l’élite en faisait une force montante. Mais la réforme des championnats féminins de 2011 passant par là, la réduction des deux premières divisions au profit d’une hiérarchie plus identifiée, créée par l’apparition de la Fédérale 2 et d’une Fédérale 1 endurcie, avait provoqué la relégation des Parisiennes en Fédérale 1 malgré leur maintien sportif. Sept ans pus tard, en 2018, elles tombaient en Fédérale 2, par le fait des mouvements naturel limitant qui ballote cet effectif mouvant. « Il y a bien trente pour cent de roulement chaque saison, estime Béatrice Laburthe, la doyenne de cet effectif, une ancienne basketteuse qui y avait découvert le rugby en 2006. Quand ce roulement se produit en même temps que des départs de quelques cadres essentiels, qui arrêtent leur carrière ou partent en province, l’équipe devint très touchée. C’est ce qui nous était arrivé. Aujourd’hui, nous vivons une autre situation, avec un groupe assez inexpérimenté, mais beaucoup plus stable. Du coup, la progression de l’équipe est assez forte. »
RETROUVER LA FÉDÉRALE 1
L’année de la renaissance s’était produite la saison dernière. Une embellie était née du travail de l’entraîneur Eryck Griffith et de son nouveau binôme Urielle Jégo, jusqu’à atteindre après des play-down réussis une finale de challenge fédéral. La première finale nationale du club. Les acquis sont restés. Elles ont aligné six succès lors de la phase brassage. Pour la première fois depuis longtemps, elles ont entamé hier contre les réservistes de l’Ovale caennaise, un nouveau tour de piste de neuf rencontres à disputer face à une forte adversité. La réserve de Chilly-Mazarin et les Lionnes d’Arras compléteront le tableau. Pour le dirigeant Pierre de Saint Salvy, « nous verrons bien ce que nous pourrons proposer sur la durée. Nous sommes impatiens. Mais quoiqu’il advienne, la progression de cette équipe doit se poursuivre, que nous soyons en mesure de nous positionner dès la saison prochaine comme un collectif capable d’aller chercher une promotion en Fédérale 1 ». ■