Midi Olympique

« Je ne dois pas me mettre trop de pression »

TRISTAN TEDDER - Ouvreur de Toulouse S’IL N’A PLUS JOUÉ DEPUIS LE 19 OCTOBRE, IL POURRAIT ÊTRE DANS LE GROUPE FACE À LA PÉNURIE DE SOLUTIONS À SON POSTE.

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Que change l’absence des autres ouvreurs (entretien réalisé avant la libération de Ramos N.D.L.R.)?

Pas grand-chose sur l’approche. C’est dur pour moi, depuis quelques mois, d’avoir du temps de jeu à ce poste mais ça ne doit pas modifier ma façon de m’entraîner. J’ai continué à travailler et à effectuer des ateliers de skills notamment.

Vous êtes-vous préparé en voyant le carton rouge infligé à Holmes ?

Pas directemen­t car je regardais le match avec les autres joueurs hors groupe. Mais, lorsque je suis arrivé au stade le lundi, Zack m’a dit qu’il allait rater plusieurs rencontres et là, je me suis rendu compte que j’avais peut-être une chance de jouer. C’est une opportunit­é. Mais j’en ai discuté avec certains, si j’ai l’occasion d’être aligné, je ne dois pas me mettre trop de pression. Mon rôle sera de faire jouer les autres, qui ont le rythme des matchs ou les repères, et de me concentrer d’abord sur les choses basiques, sur la nécessité d’évoluer dans le camp adverse et de respecter les principes de jeu.

Comment avez-vous vécu ces trois derniers mois sans Top 14 ?

C’est difficile mais je ne suis pas le seul dans ce cas. On doit bosser dur pour l’équipe. Notre ambition est aussi d’aider nos partenaire­s à être bien sur le terrain le week-end. Quand on a vu leur série de victoires, ça nous a fait plaisir.

Avec le recul, avez-vous des regrets sur votre début de saison ?

Ce n’est pas facile à juger. Si je compare à la saison dernière (en prêt à Bayonne

en Pro D2, N.D.L.R.), je n’avais fait que des matchs en 10. Sans les internatio­naux, on m’a demandé d’évoluer à l’arrière. J’ai bien sûr dit oui, je voulais jouer. Si on m’avait envoyé à l’aile, je l’aurais fait aussi. Je crois que je me suis peut-être mis trop de pression. À chaque chance qui m’était accordée, je me répétais que je devais absolument être bon. J’ai retenu la leçon et, si on me met sur le terrain, j’essaierai d’être plus serein et de profiter.

Et si on vous demande de buter ?

Ça ne me dérange pas. Chaque buteur s’entraîne toutes les semaines même si, avec la fatigue et la concentrat­ion, c’est différent en match. Sébastien Bezy peut aussi tenir cette responsabi­lité.

Par rapport à votre avenir, est-ce une chance de vous montrer ?

Oui, et il faut savoir la saisir. Mais je suis sous contrat avec Toulouse jusqu’en 2021. On verra d’ici quelques semaines ce qu’il en est.

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