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Ils ne pensent qu’à ça ! À ce rendez-vous du 25 janvier, à ce tête à tête attendu, à ce tango que l’on annonce musclé. L’excitation grandit depuis le 28 décembre pour les Brivistes, battus ce jour-là par le Racing 92 sur leur pelouse d’Amédée Domenech. La fin d’une incroyable série de 23 matchs sans défaite à domicile qui avait particulièrement agacé dans les rangs corréziens. Tous avaient alors en tête leur prochain rendez-vous à la maison face à la Section paloise un mois plus tard. Le talonneur du CAB Thomas Acquier en était le premier conscient : « La réception de Pau sera primordiale car ça sera un match à huit points. Nous avons trois semaines pour nous préparer car nous devons démarrer autre chose après cette défaite face au Racing qui a mis fin à un cycle. » Malgré la désillusion de ce premiers revers à domicile, malgré l’ampleur du score (20-44), les Brivistes n’étaient pas abattus mais bel et bien revanchards dans leurs paroles pour démontrer que ce faux pas n’était qu’un accident. Ils donnaient d’ores et déjà rendez-vous aux Palois pour débuter une nouvelle série de victoire à domicile, d’autant plus que le nom de l’adversaire fait forcément écho chez les Corréziens puisqu’ils vont voir débarquer pour la première fois au Stadium leur ancien manager Nicolas Godignon. Il sera accompagné de Dominiko Waqaniburotu, de Samuel Marques qui étaient encore présents au CAB la saison dernière, mais aussi d’Atila Septar et de Lucas Pointud, même si le pilier ne devrait pas être du voyage. Ce mano a mano est donc forcément particulier, d’autant plus que le promu a l’occasion de garder son avantage sur une équipe ambitionnant de jouer les trouble-fête dans la course à la qualification en début de saison. Mais les Palois, pourtant bien partis, se sont pris les pieds dans le tapis trois fois consécutivement et n’ont plus gagné depuis le 9 novembre. Ils veulent mettre fin à cette série noire, cette spirale négative. Les Béarnais n’ont plus que ça en tête depuis leur défaite contre La Rochelle au Hameau. « Nous allons jouer un match capital à Brive, affirmait ainsi le co-manager Frédéric Manca. Il va falloir soigner les têtes, se dire pourquoi les choses n’ont pas marché et trouver des solutions. » Samuel Marques était lui aussi convaincu que ce déplacement en Corréze serait un des grands moments de la saison paloise, un tournant décisif pour voir la réaction du groupe béarnais : « C’est le match idéal qui nous attend à Brive où il faudra s’attendre à beaucoup de combat. Si nous ne répondons pas présents, on ira vers une nouvelle déconvenue […] On va commencer à être dans le dur. C’est là que nous allons voir si nous sommes une vraie bande de copains. Je pense que nous le sommes, donc à nous de vite relever la tête. » Pour y parvenir Frédéric Manca avait une idée à la fin de la campagne européenne : « À partir de maintenant, il faut manger Brive, boire Brive, penser Brive pour espérer y être compétitif. » Voilà qui promet un match électrique.