DÉFAITE INTERDITE
AURILLAC AU SORTIR D’UNE SEMAINE AGITÉE ET DÉFAITS À PERPIGNAN, LES AURILLACOIS N’ONT D’AUTRES OPTIONS QUE LA VICTOIRE FACE À ROUEN.
Malgré une première période intéressante à Perpignan, le Stade aurillacois s’est incliné pour la treizième fois cette saison. La première sortie de Roméo Gontineac n’a pas été couronnée de succès, mais elle est porteuse d’espoirs pour l’avenir. C’est du moins le souhait du nouveau coach et du nouveau staff pour faire en sorte qu’Aurillac reste en élite.
« Dans tous les matchs, il y a des choses bien faites, très bien faites même et d’autres très moyennes. Alors ces choses moyennes, on essaye de les rayer. En revanche, on garde ce qui est positif et surtout on essaye de construire autour. » À enlever, l’indiscipline bien entendu qui coûte cher aux Cantaliens la semaine dernière. Ou encore les trois essais en dix minutes qui scellent le match à l’heure de jeu. « On se fait prendre dans presque toutes les phases de jeu. Et même sur la mêlée, où on est censé être bien, on a subi », admet le coach. Même physiquement, cela a été compliqué sur le second acte. Donc voilà, ça, c’était hier et maintenant, il faut passer à autre chose. Autre chose, c’est conserver malgré tout cette envie de proposer du jeu, aller chercher les espaces, rester solide en défense. Cette suite-là, c’est demain. En fait, ce soir. « Ce soir, il faut aller chercher la victoire, espère Gontineac, mais aussi la manière. » Il l’a annoncé la semaine dernière: le nouveau coach veut redonner des couleurs claires au Stade aurillacois, amener ce peps en plus pour un jeu agréable et pétillant.
« GAGNER EN SÉRÉNITÉ »
Tout cela passe forcément par un concept de victoire, car seule la victoire soigne les maux. « Il ne faut pas venir au stade avec la boule au ventre. Pour cela, il faut gagner en sérénité. » Et la sérénité, c’est d’abord de prendre quatre points, minimum. Les enjeux sont là. Ce soir, Aurillac, relégable, reçoit Rouen, premier non relégable avec un point d’avance sur les Cantaliens. OEil critique ou pas, le Stade aurillacois aura besoin de tout le monde, de tout un peuple uni derrière ses joueurs pour venir à bout de Normands qui ne vont pas faire le déplacement à vide. Déjà vainqueur à Valence, ils vont tenter un coup dans le Cantal pour écarter un nouvel adversaire dans cette lutte pour le maintien.
Alors pour le Stade aurilacois, une victoire c’est la certitude d’avancer pour le groupe, de regarder droit devant sans se laisser pourrir l’esprit par les à-côtés. « Il me tarde, et les joueurs aussi, de revenir au stade avec le sourire, l’enthousiasme », pour enfin « rendre encore plus fort nos points forts et faire disparaître nos points faibles ». Et pour poursuivre sur cette route encore longue et périlleuse du maintien, il faut franchir sans encombre ce premier virage nommé Rouen. ■