« Nous allons nous battre jusqu’au bout »
LAURENT BEAUGIRAUD Coprésident de Valence-Romans CHEF D’ENTREPRISE, À L’IDENTIQUE DE JEAN-PIERRE CHEVAL AVEC LEQUEL IL PARTAGE LA DIRECTION, IL N’EST PAS HOMME À SE LAISSER ABATTRE. MALGRÉ LE REPORT DU MATCH À CARCASSONNE, IL A TENU À FAIRE LE POINT.
On vous sent affecté par cette défaite face à Rouen…
Bien sûr. Rouen est notre bête noire. Nous nous sommes inclinés en 2019 en finale du Jean-Prat ainqi qu’au match aller. Et les Normands ont confirmé leur supériorité vendredi dernier. Nous avions l’occasion de quitter la dernière place. On passe de six à sept points sur le premier non-relégable. Il reste treize matchs et mathématiquement, la relégation n’est pas actée. Nous allons nous battre jusqu’au bout.
Il n’y a pas donc pas d’état de crise ?
Nous travaillons dans la continuité. Les qualités du staff sont à l’identique que celle de la saison dernière en Fédérale 1. La valse des entraîneurs, ce n’est pas pour nous. Un club professionnel, ça prend du temps à construire. Une saison comme celle que nous vivons fait partie de l’histoire d’un club. Il faut assumer.
Ne craignez-vous pas un risque de démobilisation ?
Non, je ne le crains pas. Nous étions, samedi et dimanche, avec les joueurs. L’état d’esprit est bon. Il faut davantage d’agressivité, de combat et d’amour propre sur le terrain. Et ce n’est pas dans l’ADN du staff et des joueurs de se démobiliser. Il faut faire le deuil de ce match. Je le répète, il reste treize matchs. Tout club n’est pas à l’abri d’un cercle vicieux ou vertueux. Il y a peu de chance mais nous la saisirons.
Qu’a-t-il manqué au groupe pour éviter une telle situation ?
Le niveau du Pro D2 est élevé. Nous sommes passés à côté de notre premier bloc. Nous avons réagi en novembre et décembre. Mais il me semble que nous retombons dans nos travers. Nous avons manqué, sur certaines rencontres, de réalisme, d’expérience, de pragmatisme et d’intensité. À ce niveau, pour exister, il faut réunir tous ces ingrédients.
Le club est-il capable de se remettre d’une relégation ?
Cette défaite met en jeu l’avenir du club pour cette saison mais pas la vie du club. Nous travaillons sur le projet « Damiers 2023-2024 », que nous présenterons au mois d’octobre. Nous aurons d’ici peu un centre d’entraînement à Romans, des travaux seront réalisés au stade Georges Pompidou. Quel que soit le résultat de la saison en cours, nous travaillons sur le futur. Le projet « Damiers 2023-2024 » est avant tout là pour pérenniser le club d’un territoire en Pro D2 et pour les jeunes en élite.