Midi Olympique

TROUVER DES SOLUTIONS

NARBONNE - BOURGOIN-JALLIEU

- Par Jean-Pierre DUNAND

Les Audois sont revenus de l’Ain en étant confrontés à une dualité de sentiments. « Il y a forcément une frustratio­n quant au résultat. Eu regard à notre investisse­ment, nous méritions un bonus défensif », explique Laurent Balue, tout en

poursuivan­t : « Sur le contenu et l’état d’esprit affiché, nous sommes en revanche totalement satisfaits. Les joueurs voulaient montrer une autre image après le match contre Nice et ils ont montré leur caractère. Ce qu’il faut retenir est que nous devons être encore meilleurs. Notre adversaire a affiché davantage de maîtrise que nous dans les zones de marque. Et cela fait toute la différence alors que, de notre côté, nous n’avons pas sur concrétise­r nos temps forts. Nous devons trouver dans nos formes de jeu des solutions à proximité des lignes. »

PAS DE CHANGEMENT FONDAMENTA­L

Solder le déplacemen­t à Bourg-en-Bresse, c’est aussi se projeter vers la réception de Bourgoin pour le troisième volet d’un triptyque de haut niveau en enchaînant les confrontat­ions avec trois des quatre autres membres du quintet de tête. Narbonne va ainsi retrouver son public avec des intentions affirmées au regard des derniers résultats. « Nous restons sur deux défaites alors que depuis le début de la saison, nous n’avions connu qu’un seul revers, à Bourg-en-Bresse », Balue en forme de préambule.

« Mais nous devons garder confiance en ce que nous sommes capables de produire. Il n’y a pas matière à une remise en cause de notre jeu ou de nos qualités. Nous devons avant tout être forts mentalemen­t, en sachant que nous n’avons pas le choix et que pour rester dans la course, il faut gagner. »

Lors du match aller, conclu sur un score de parité, les Narbonnais avaient su trouver des solutions pour s’opposer à la puissance des Berjallien­s. Le défi sera le même face à une équipe du Nord-Isère qui, après une fin d’automne difficile, a retrouvé le bon rythme. Laurent Balue en convient : « Nous avons un jeu qui est basé sur la vitesse. Cela nous impose d’être efficaces et d’exprimer nos qualités. Mais nous devrons aussi être capables de nous adapter. » Pour avoir passé trois saisons à Bourgoin, à la fin des années 90, au poste de demi de mêlée, l’entraîneur audois connaît particuliè­rement bien la culture du combat qu’entretient les Ciel et Grenat et qui imposera de trouver des solutions.

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