Un nul à gommer

En rugby, il y a les bons et les mauvais matchs nuls. Prenons le cas d’Aubagne et de Draguignan, qui seront opposés ce week-end, chez le premier. Dimanche dernier, ces deux équipes n’ont pas réussi à se départager avec leur dernier adversaire. Si cela fait le bonheur des Aubagnais, qui ont réussi à faire match nul sur la pelouse du leader, Les Angles (13-13), cela a provoqué la colère du staff dracénois, après avoir été tenu en échec, par le promu et voisin du Mourillon, toujours relégable. « Nous avons fait n’importe quoi, fustige Christophe Zingraff.

Ce n’est pourtant pas faute d’avoir prévenu les joueurs… Le Mourillon s’est battu avec ses armes et nous sommes passés à côté. Notre adversaire aurait même pu l’emporter. Nous ne pouvons nous en prendre qu’à nousmêmes. »

Auteur d’un bon début de saison, les Dracénois marquent le pas depuis le début du mois de décembre. Après une défaite à Cavaillon, ils n’ont pas su profiter d’une série de quatre matchs programmés sur leur pelouse. Après deux courts succès contre Six-Fours et Valréas (deux équipes de la seconde partie de tableau), ils se sont inclinés contre le leader anglois, avant donc de concéder le partage des points contre leur voisin varois. Et comme ils n’ont pas su capitaliser pendant leur bonne période (un seul bonus offensif malgré neuf victoires), ils n’ont pas beaucoup de marge sur leurs poursuivants. « J’espère que nous allons avoir rapidement une réaction, souffle l’entraîneur. Sinon, je crains que nous allions au-devant d’une grande désillusion concernant la qualification. » Ce ne sera pas une sinécure ce dimanche. Aubagne, septième, avec deux matchs en retard, fait ainsi partie des équipes en embuscade, prêtes à sauter sur l’occasion. Après un départ difficile - deux défaites lors des trois premières journées, les Aubagnais restent sur cinq matchs sans défaite, en tenant compte du voyage aux Angles dimanche dernier, qui leur permet d’afficher un joli +14 à la moyenne britannique.