BOBIGNY ALAIN CHAMOIS CONTESTE LES CHIFFRES

À la suite de l’interview du président de Bobigny, Philippe Legendre, parue la semaine dernière dans ces colonnes, son prédécesseur Alain Chamois a tenu à user de son droit de

réponse pour contester certaines de ses affirmations : « Le déficit au 30 juin 2018 était de 460 000 €, et non 610 000 € comme il a été dit. Les dettes de l’Ursaff et d’humains y étaient incluses. Nous avions négocié avec ces organismes, avant mon départ, un étalement de ces dettes sur une durée de quatre ans. Par ailleurs, les dettes sur les salaires des joueurs et des éducateurs étaient déjà toutes comptabilisées au 30 juin 2018. Il suffit de regarder le bilan certifié par le commissaire au compte pour y retrouver tous ces chiffres.

L’origine de ces déficits tenait à divers facteurs : l’augmentation exponentielle du coût d’une saison en Fédérale 1 pour un club isolé en Ile-de-France, avec des frais de déplacement de plus en plus considérable, la volonté de ne sacrifier aucune de nos cinq équipes masculines ou féminines engagées au niveau national, et encore moins notre centre de formation, la perte de certains partenaires historiques comme Eiffage ou Fayat, ainsi qu’une masse salariale en hausse, que nous n’avons pas su maîtriser. Ceci dit, non pour polémiquer, mais pour rétablir la vérité, tout en n’ayant aucune leçon à recevoir de personne en matière d’éthique, je souhaite au club dans lequel j’ai été licencié pendant cinquante ans, un maximum de réussite. »