CONFIRMATION ATTENDUE
SUR LA LANCÉE D’UN DÉBUT DE SAISON TRÈS PROMETTEUR, FRANCE 7 ABORDE L’ÉTAPE D’HAMILTON AVEC UN STATUT DE GRAND OUTSIDER. MAIS AVEC LE NOUVEAU MODE DE QUALIFICATION, LA MOINDRE ERREUR SE PAIERA CHER.
Six semaines après être monté sur la troisième marche du podium, au Cap, France 7 retrouve le terrain de la compétition en Nouvelle-Zélande, ce samedi. Avec une étape pas comme les autres. Pour Hamilton, un nouveau règlement a été instauré : seul le premier de chaque poule sera qualifié et accédera aux demi-finales. « Ce format atypique bouscule la hiérarchie. Ça rend chaque match encore plus excitant et décisif, réagit Jérôme Daret. La guerre psychologique va être renforcée. C’est une belle opportunité pour nous. »
Forts de leur troisième place provisoire au classement du circuit mondial, ses protégés aborderont le premier tour avec l’étiquette de favori. Ce statut de papier, relativement inhabituel, ne garantit évidemment rien. « Vu les derniers tournois, nous sommes têtes de série. Mais il faut se méfier de tout le monde : le Canada a récemment battu l’Australie, l’Irlande est au même niveau que nous et les Espagnols sont déterminés. Ce sera dur mais c’est à notre portée. » Ce rendez-vous marque une étape importante pour la sélection tricolore sur le chemin de sa progression : « Le but est de trouver de la consistance sur la durée. Il faut s’appuyer sur les progrès réalisés depuis un certain temps en maintenant nos indicateurs de performance. Le groupe est sur la vague, à nous de la surfer le plus longtemps possible. »
« DES SIGNAUX FORTS ENVOYÉS »
Avec une solide ossature de joueurs confirmés et un collectif en confiance, les Bleus possèdent tous les atouts pour entretenir la dynamique. Avec toujours, à l’horizon, les échéances de l’été : le repêchage olympique et Tokyo en suivant, peut-être. « Des signaux forts ont été envoyés, note Jérôme Daret. Il y a une bonne pression mise sur nos adversaires. » À commencer par les Samoa, annoncés comme les grands concurrents sur la route des JO : « Pour le moment, on s’observe à distance », sourit le technicien. D’ici juin, il reste du temps pour fourbir les armes et « gravir les échelons ». Une deuxième présence dans le dernier carré d’un tournoi, ce week-end, constituerait un bon indicateur en la matière. ■